Vincent Labrune n'a pas été épargné par les critiques cette année en raison de l'exercice catastrophique de l'Olympique de Marseille, 13e de Ligue 1. Avant la finale de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain ce samedi (21h), un match qui pourrait sauver la saison du club phocéen, le président a fait le bilan.
Le départ de Bielsa a mis le feu, l'erreur Michel...
Première turbulence de l'année pour l'OM, le départ de Marcelo Bielsa a bien évidemment déstabilisé Labrune, qui a compris que cet exercice allait être très difficile après la démission de l'Argentin au terme de la première journée de Ligue 1. «L'été dernier, nous savions qu'une saison compliquée nous attendait, Marcelo Bielsa lui-même en était convaincu. Après son départ, le 8 août, je me suis dit : 'Ça va être la guerre'. Bielsa était le verrou, la soupape de sécurité», a-t-il commenté.
Malgré tout, le dirigeant olympien a maintenu un discours ambitieux, déclarant qu'il visait le top 5 de la L1 avec la nomination de Michel. 10 mois plus tard, l'échec est cuisant puisque l'OM a terminé 13e au classement et l'Espagnol a été débarqué mi-avril. «J'ai commis des erreurs, prendre Michel, puis ne pas m'en être séparé plus tôt. Mais nous n'avions pas les finances pour le faire», a-t-il regretté. Des éléments qui ont contribué à la saison désastreuse de l'institution olympienne.
Labrune, un président fatigué
Assumant ses fautes, Labrune affiche tout de même quelques regrets au moment de faire le bilan de cet exercice 2015-2016. «Je me fais sans arrêt démonter dans les médias : cette saison, vous ne la mettez jamais en perspective. Vous ne tenez pas compte des contraintes financières, sportives, judiciaires, locales… Le pire, c'est que ça s'est mal passé, mais ça n'a pas tenu à grand-chose», a soufflé l'Orléanais.
Après 5 ans à la tête de l'OM, le président paraît clairement sur la fin de son mandat et affiche une énorme lassitude de ce poste. «Présider ce club, c'est très dur. Un an, deux ans, trois ans à sa tête... Je vous l'avais déjà dit. Alors cinq saisons. (...) Nous avons voulu changer l'environnement pour permettre la reprise du club. J'ai essayé de faire de l'OM un club normal», s'est-il défendu. Désormais, Labrune ne rêve que d'une chose : partir en étant l'un des hommes forts de la vente de Marseille à un riche investisseur. Et pourquoi pas en ayant remporté une Coupe de France à la tête de l'OM...
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