Arrivé en 2011 au Paris Saint-Germain, Salvatore Sirigu a réalisé quatre saisons pleines en tant que titulaire indiscutable. Mais l'ancien Palermitain a eu une mauvaise surprise l'été dernier avec le recrutement de Kevin Trapp. Une arrivée mal vécue puisque inattendue pour le portier italien. Dans les colonnes de L'Equipe, ce lundi, il assure avoir été trompé par le discours des dirigeants parisiens.
S. Sirigu - «on a voulu me mettre dehors»
«La vérité, c'est qu'en fin de saison dernière, à force d'entendre des rumeurs sur l'arrivée d'un gardien à Paris, j'ai demandé à Giovanni (son agent) de se renseigner auprès de la direction du club. Quand Giovanni s'est renseigné auprès du PSG, on lui a dit qu'il n'y avait "pas besoin d'un gardien". Donc j'étais tranquille. Mais quand j'ai appris que le club prenait un gardien...» , raconte le Transalpin.
Très amer, l'international italien (15 sélections) sait dès lors qu'il était poussé vers la sortie. «Quand je rentre de vacances et que je rejoins le groupe, je sais que le club a voulu me mettre dehors» , lance-t-il. Et le gardien de 29 ans s'est senti ensuite mis de côté durant la saison. «Que l'on ne m'ait jamais mis dans les conditions réelles de concurrence avec Kevin Trapp. Cela m'a déçu. Le problème, ce n'est même pas que je ne jouais pas, c'est que je n'étais pas pris en considération.»
Un départ attendu
On comprend donc que Sirigu n'a pas apprécié la gestion de la concurrence au poste de gardien, et donc les choix de Laurent Blanc. D'ailleurs, il estime que son entraîneur aurait pu lui offrir plus de temps de jeu en fin de saison afin de le préparer pour l'Euro. «On était largement en tête du Championnat, avec des matchs tous les trois jours. Si je n'étais même plus capable d'affronter Troyes le samedi à 17 heures... Et ce, alors même que tu changes toute l'équipe, sauf le gardien. Ç'a été un peu exagéré» , soupire le natif de Nuoro.
«Je ne veux pas vivre une année similaire» , assure Sirigu. Sous contrat jusqu'en 2018 avec le PSG, l'Italien devrait quitter le club lors du prochain mercato. Même s'il reste prudent, pour le moment. «A moins d'une proposition importante. Aujourd'hui, je me sens encore un joueur du PSG» , explique-t-il. Pourtant, on imagine mal Blanc reléguer Trapp sur le banc alors que l'Allemand a toujours eu la confiance de son entraîneur malgré ses boulettes en début de saison, avant de réaliser de bonnes performances ensuite.
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