le 31/05/2016 à 21h17

PSG : le club et l'avocate d'Aurier sortent du silence...

Aurier dément la version des policiers de la BAC
Le Paris Saint-Germain et l'avocate de Serge Aurier ont réagi ce mardi soir concernant la nouvelle affaire du latéral droit, interpellé lundi matin à la sortie d'une boîte de nuit après une altercation avec la BAC. La version des faits du Parisien est très différente de celle des policiers.

Interpellé lundi matin après une altercation avec la BAC à la sortie d'une boîte de nuit, Serge Aurier (23 ans) a passé la nuit dernière en garde à vue avant d'être libéré ce mardi midi. Le latéral droit du Paris Saint-Germain sera jugé le 26 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique.

Le PSG et «la présomption d'innocence»

Ce mardi soir, le club de la capitale a réagi dans un communiqué. «A ce stade du dossier, le Club tient à rappeler que son joueur, comme tout citoyen, bénéficie de la présomption d'innocence. Par ailleurs, le Club souligne son attachement au respect des forces de l'ordre et de leurs missions, qu'elles remplissent parfois dans des conditions difficiles. Aucun commentaire supplémentaire ne sera livré par le Club avant la décision de justice» , indique le Paris SG.

Comme nous vous l'évoquions ce jour, le PSG ne devrait donc pas sanctionner son joueur dans un premier temps et attend la décision de la justice pour statuer. Une affaire compliquée puisque Aurier «nie fermement les faits qui lui sont reprochés» , d'après son avocate Maître Claire Boutaud de la Combe, qui explique au quotidien Le Parisien que la version des faits de l'international ivoirien est très différente de celle des policiers de la BAC.

Aurier dément le refus d'obtempérer et les menaces

Accusé d'avoir donné un coup de coude à un policier, Aurier aurait également refusé d'obtempérer. «Cela est inexact, selon lui, il n'a jamais refusé d'obtempérer. Il s'agit d'un simple contrôle routier qui dégénère dans des conditions aujourd'hui encore incertaines. Tout cela est intervenu dans un contexte particulièrement tendu et on peut légitimement comprendre que les forces de l'ordre sont actuellement sous pression» , explique son avocate à nos confrères.

Les policiers affirment pourtant que l'ancien Toulousain aurait refusé une dizaine de fois de descendre du véhicule. «Il conteste cette version des faits. Selon lui, il se serait exécuté dès la première injonction» , ajoute Maître Claire Boutaud. Et les menaces («Vous allez le regretter toute votre vie») ? «Il conteste les mots qu'on lui prête mais reconnaît qu'il a pu être agacé par l'attitude irrespectueuse et agressive des policiers à son égard, et ce dès le début du contrôle» , ajoute-t-elle.

On l'aura compris, c'est la parole des policiers contre celle d'Aurier. «Il n'est jamais simple de plaider la relaxe d'un prévenu face à des déclarations d'agents assermentés» , précise son avocate. Plusieurs témoignages confirmeraient cependant la version du joueur. Si le Parisien «s'estime victime d'une injustice» , son avocate assure qu'il est «déterminé, constant et précis dans ses déclarations.»

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Par Romain Rigaux, le 31/05/2016 à 21h17
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