Samir Nasri est enfin réapparu. De retour de vacances avec quelques kilos en trop, le milieu de 29 ans a été écarté par le nouveau manager de Manchester City, Pep Guardiola, qui ne compte visiblement pas sur le Français. Difficile d'imaginer un revirement de situation même si l'Espagnol s'est dit «impressionné» par le travail de son joueur, histoire de mieux attirer les prétendants.
Nasri entre en jeu, pour mieux partir ?
D'ailleurs, les 15 minutes de jeu offertes à Nasri contre West Ham (3-1) dimanche pourraient confirmer cette stratégie. Mais de son côté, l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille ne se sent pas poussé vers la sortie. «Ça peut bouger, ça dépend aussi de plein de choses, il y a eu beaucoup de spéculations, de choses qui sont vraies, de choses qui sont fausses aussi. On ne m'a jamais montré la porte ou quoi que ce soit, on m'a juste dit, tout dépend de mon envie, a expliqué le Citizen sur SFR Sport. Donc on verra, on va s'asseoir et discuter de ce qu'il y a à faire.»
Le FC Séville débarque
Une réunion qui devrait sceller le sort de Nasri, barré par une énorme concurrence avec les Kevin De Bruyne, Raheem Sterling, David Silva, Jesus Navas, Nolito… Pour L'Equipe, cela ne fait aucun doute, l'ex-international tricolore quittera bien Manchester City cet été. Si le quotidien sportif évoque toujours un possible prêt au Besiktas, le FC Séville serait entré dans la course et pourrait même conclure le transfert assez rapidement. Et pour cause, le célèbre directeur sportif, Monchi, serait sur le coup.
En perte de vitesse depuis des mois, Nasri tient une occasion quasi inespérée de relancer sa carrière chez l'un des plus grands clubs espagnols, triple vainqueur de l'Europa League et qualifié pour la Ligue des Champions. Le genre de prétendant qui pourrait lui permettre de revenir au premier plan.
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