le 05/09/2016 à 11h17

Equipe de France : les sifflets à son encontre, l'Euro, le Mondial 2018... Giroud se confie

Giroud n'a pas apprécié d'avoir été sifflé.
Régulier dans ses performances avec l'équipe de France ces derniers mois, l'attaquant Olivier Giroud a su renverser une partie de l'opinion publique sceptique à son égard avant l'Euro 2016. Agacé par les critiques essuyées, le joueur d'Arsenal a fait le point sur sa situation avec les Bleus.

Mis à l'écart pour son implication dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, Karim Benzema a laissé vacant le poste d'attaquant de pointe de l'équipe de France pour l'Euro 2016.

Une aubaine pour Olivier Giroud, qui a profité de la confiance du sélectionneur Didier Deschamps pour s'en emparer. Régulier et décisif, le joueur d'Arsenal a répondu aux attentes au fil des matchs et sa place de titulaire est désormais justifiée.

O. Giroud – «ça m'a agacé»

Pour autant, le natif de Chambéry a été ciblé par des sifflets lors des matchs de préparation à l'épreuve continentale. S'il est parvenu à faire abstraction de ce scepticisme pour se concentrer sur ses performances sportives, le buteur a tout de même été passablement agacé. « Oui, cela m'a gonflé, pour rester poli. Je n'étais responsable, ni de près ni de loin, de cette histoire (l'affaire du chantage à la sextape, ndlr) et je n'ai pas compris cette espèce de haine qui s'est développée contre moi. Des mecs voulaient Benzema en pointe et ça me retombait dessus» , a-t-il regretté dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien.

Le joueur de 29 ans a finalement répondu sur le terrain, en effectuant un Euro plutôt satisfaisant avec trois buts inscrits. Même si la frustration de la défaite en finale face au Portugal (0-1, ap) est toujours présente, Giroud est fier du parcours réalisé. «Cela s'est joué à rien. Il y avait une forme d'abattement. Dans le vestiaire, c'était même un effondrement. Un rêve venait de tomber à l'eau. (…) C'était douloureux. Les jours d'après, la fierté l'a emporté» , a rappelé le Gunner.

Cap sur le Mondial 2018 !

Mais pas le temps de cogiter pour les Tricolores, une nouvelle aventure va commencer mardi (20h45) avec le premier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 face à la Biélorussie. Même si les Bleus sont les favoris de leur groupe, l'ancien Montpelliérain assure se concentrer pleinement sur les débuts des qualifications avant de se projeter sur la compétition en Russie. «Les Pays-Bas sont en reconstruction et la Suède a perdu Zlatan et commence une nouvelle ère. La Bulgarie, la Biélorussie et le Luxembourg sont moins forts que nous. Après, il ne faut pas tomber dans un excès de confiance et ne pas s'endormir sur nos lauriers. Gardons ce rêve dans un coin de la tête. Qualifions-nous et attendons le tirage» , a-t-il assuré.

Buteur lors de la victoire face à l'Italie (3-1) jeudi en match amical, Giroud détient de bonnes statistiques sous le maillot de la France, avec 21 buts en 56 sélections. Si sa place de titulaire n'est pas remise en question pour le moment, le joueur d'Arsenal ne veut pas se reposer sur ses lauriers et n'hésite pas à se mettre sous pression. «Qui dit que je serai encore là en 2018 ? Sur les Bleus, je ne me projette que sur les six prochains mois. Le foot, cela va tellement vite» , a annoncé l'avant-centre. Mais Giroud a déjà démontré qu'il ne s'avouait jamais vaincu...

Que pensez-vous des déclarations de Giroud ? Son agacement à l'encontre des sifflets est-il justifié ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...

Par Matheo Geslan, le 05/09/2016 à 11h17
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