Après une entrée en lice en Ligue des Champions réussie face au Dinamo Zagreb (3-0), l'Olympique Lyonnais s'apprête à affronter deux gros morceaux. Avant de croiser le fer avec la Juventus Turin les 18 octobre et 2 novembre prochains, les Gones vont devoir tenir tête au FC Séville, ce mardi soir (20h45), lors de la 2e journée de la phase de poules. Un rendez-vous périlleux en Andalousie où Samir Nasri (29 ans) a peu à peu repris des couleurs.
Aulas et Gonalons redoutent Nasri
Prêté cette saison par Manchester City, le Français a rapidement conquis tout son monde en Espagne. Buteur face à l'Athletic Bilbao (1-3), samedi en Liga, le retour en forme du milieu offensif ne surprend pas le président rhodanien, Jean-Michel Aulas. «Le retour en forme de Samir Nasri ? Ça ne m'étonne pas. L'an passé, il était dans un contexte psychologique qui ne lui était pas favorable» , a évoqué l'homme d'affaires au micro de SFR Sport.
Le capitaine lyonnais Maxime Gonalons n'a lui pas caché sa crainte avant de rencontrer le natif de Marseille. «Il est international, il a beaucoup de sélections derrière lui. Il a joué dans de grands clubs, il a connu plusieurs championnats. Il peut faire la différence à tout moment. Il a sûrement appris sur lui-même par rapport à ses derniers mois à Manchester City» , a analysé le milieu de terrain en conférence de presse.
Sampaoli se frotte les mains
Egalement présent devant les journalistes lundi, Jorge Sampaoli s'est montré enthousiaste au sujet de l'ex-international tricolore. «Je suis très heureux que Samir soit venu ici. Je pense qu'il y a très peu de joueurs au monde avec la capacité de jouer comme il le fait» , s'est félicité l'entraîneur argentin. Une manière d'annoncer au vice-champion de France que Nasri a soif de revanche pour son retour sur la scène européenne après plus d'un an d'absence. L'OL est prévenu !
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