Arrivé dans l'anonymat en provenance du Japon en 1996, Arsène Wenger a fêté ses 20 ans sur le banc d'Arsenal cette saison. Alors que ses détracteurs, de plus en plus nombreux au fil des saisons, espèrent que l'Alsacien n'ira pas au-delà de son contrat qui prend fin en juin prochain, le manager des Gunners a de bonnes chances de prolonger dans les semaines qui viennent.
Le technicien français donne entière satisfaction à ses dirigeants, surtout avec le retour des bons résultats. «Nous sommes confiants sur sa capacité à nous faire avancer. Nous discuterons de son avenir au moment opportun, a fait savoir le président d'Arsenal Chips Keswick lors de l'assemblée générale du club. Nous reconnaissons tous la fantastique contribution d'Arsène au cours de ces vingt dernières années.» Autant dire que ça sent bon la prolongation de contrat pour Wenger.
«Vous n'avez pas l'air d'aller trop mal pour des gens qui ont souffert pendant vingt ans»
D'autant que les Gunners, seulement devancés à la différence de buts (+11 contre +10) par Manchester City en Premier League et leaders du groupe A en Ligue des Champions, alignent les bons résultats depuis le début de la saison (une seule défaite toutes compétitions confondues, pour 9 victoires et 3 nuls). De quoi donner une bonne dose de confiance à Wenger pour la conquête du titre cette saison... ainsi que pour son avenir personnel.
«Aujourd'hui, nous sommes dans une bien meilleure position pour le titre qu'il y a cinq ou six ans, estime le manager des Gunners. Je pense que nous avons une équipe compétitive dans une compétition très compétitive. Après neuf journées, nous avons 20 points, ce qui signifie que le titre se jouera entre 82 et 86 points. Je pense que l'équipe a l'engagement, les affinités, la faim, le désir et l'unité pour remporter le titre. C'est notre objectif.»
«Je voudrais m'excuser pour toutes les minutes où je vous ai fait souffrir pendant ces vingt ans. Mais vous n'avez pas l'air d'aller trop mal pour des gens qui ont souffert pendant vingt ans, a ensuite plaisanté Wenger au sujet de son cas personnel. Je suis désolé pour le garçon qui est né il y a vingt ans et n'a connu qu'un manager. Je voudrais le rassurer en lui disant que quand il en aura quarante, il en aura connu davantage.» Au moins deux.
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