le 13/01/2017 à 20h12

Séville : la presse, la jalousie en France, sa réputation, Gallas, Petit... Nasri sort le lance-flammes !

Nasri a réglé ses comptes avec ses détracteurs.
Brillant avec le FC Séville, le milieu offensif Samir Nasri est réputé pour ne pas garder sa langue dans sa poche. Adepte des sorties médiatiques spectaculaires, l'ex-international tricolore a de nouveau réglé ses comptes avec ses détracteurs.

Après plusieurs saisons en eaux troubles avec Manchester City, Samir Nasri (29 ans) est revenu sur le devant de la scène du côté du FC Séville, où il est prêté cette saison par les Citizens. Adoré de Jorge Sampaoli et des fans andalous, le Français n'a pas la même cote dans l'Hexagone, où les avis à son sujet sont partagés.

La faute à qui ? A la presse et aux médias en général selon le principal intéressé, qui s'est complètement lâché dans un entretien accordé à Onze Mondial.

Nasri taille la presse et la jalousie en France

«Aujourd'hui, la presse a un tel pouvoir qu'elle peut faire et défaire des gens. Après je ne sais pas. Je suis peut-être aimé par les gens de banlieues, par les gens qui se reconnaissent en moi. Par d'autres personnes, je suis mal aimé parce que je ne conviens pas ou que je n'ai pas une attitude que je dois avoir peut-être…» , a estimé le milieu offensif, qui est allé bien plus loin en pointant du doigt le comportement de certains en France, qu'il accuse de jalousie.

«C'est la France. Ça a toujours été comme ça» , a poursuivi Nasri. «Aux États-Unis, il n'y a aucun problème. Tu vas sur le site de la MLS, tu as tous les salaires des joueurs qui sont affichés. Lorsque les gens se baladent dans la rue, au contraire, on le respecte. (…) C'est la mentalité française, c'est comme ça. Toujours envieux, toujours à critiquer.»

Nasri nie être un fauteur de troubles

Non-sélectionné pour la Coupe du monde 2014, l'ex-Gunner a décidé de quitter définitivement les Bleus à la suite de la compétition. Accusé d'être un fauteur de troubles dans le vestiaire tricolore, l'Andalou a tenu à mettre les choses au clair concernant sa réputation sulfureuse. «À ce que je sache, je ne suis pas le cerveau d'une secte (sourire). Foutre un vestiaire en l'air, comment je peux faire ça ?» , s'est interrogé l'ancien Marseillais.

«Donc moi, Samir Nasri. Je vais arriver dans le vestiaire de l'équipe de France. Il y aura 23 joueurs. Moi, je vais arriver à retourner 12 remplaçants ? Je vais leur dire: «Venez on fout le bordel, on ne joue plus» . Mais vraiment, n'importe quoi ! N'importe quoi ! Et les gens gobent, c'est ça le pire !» , a martelé un Nasri très expressif. Mais le meilleur est à venir.

Gallas le «mytho» , Petit prend cher

En novembre dernier, William Gallas, qui a évolué avec le natif de Marseille à Arsenal, a révélé que celui-ci, en compagnie de deux de ses amis, lui avait tendu un traquenard en 2009 aux abords d'un hôtel où il résidait. Un mensonge pour le Sévillan, pas tendre avec l'ancien défenseur. «Il devrait prendre des 'mythopranes', c'est des dolipranes en suppositoire, pour les mythos. Pour commencer, il devrait en prendre» , a préconisé le joueur.

Présent aux côtés de Gallas durant l'émission «Le Vestiaire» sur SFR Sport, Emmanuel Petit a également été pris pour cible par Nasri. En cause, une phrase du champion du monde 1998, qui assurait que les deux «se seraient battus» à son époque dans une telle situation. «Mais viens mon ami. Si tu veux, on va se battre toi et moi avec ta queue de cheval…» , a menacé le milieu créateur, décidément dans la forme de sa vie.

Que pensez-vous des propos de Samir Nasri ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 13/01/2017 à 20h12
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