le 26/01/2017 à 20h04

Séville : la terrible descente aux enfers de Sirigu

Sirigu dans l'impasse à Séville.
Incapable de s'imposer au FC Séville, où il est prêté par le Paris Saint-Germain cette saison, Salvatore Sirigu ne joue plus. Alors que de nombreux clubs se sont manifestés pour le relancer, l'Italien ne semble pas partant pour baisser son salaire et retrouver le chemin des terrains au sein d'une formation moins huppée.

Dans le football, tout va très vite, dans un sens comme dans l'autre. Longtemps parmi les chouchous du Parc des Princes, Salvatore Sirigu (30 ans) en sait quelque chose. Dépassé par Kevin Trapp au Paris Saint-Germain au début de la saison 2015-2016, le gardien ne s'est jamais remis de ce changement de statut.

Au fond du trou à Séville, Sirigu n'intéresse plus personne

Et pour cause, sa situation ne s'est pas du tout améliorée depuis. Prêté au FC Séville, l'ancien portier de Palerme n'a disputé que trois rencontres, barré par le titulaire indiscutable au poste, Sergio Rico. Pire encore, le prometteur David Soria lui est passé devant dans la hiérarchie. Une preuve de plus que son aventure en Andalousie ne l'aide pas du tout à retrouver la confiance.

Désireux de se relancer ailleurs, le natif de Nuoro se retrouve néanmoins dans le viseur de nombreux clubs dont Nice, le Genoa, Cagliari, le Torino ou encore Anderlecht. Malheureusement pour lui, toutes ces formations ont jeté l'éponge et ne souhaitent plus le recruter. Pour quel motif ? En raison de ses émoluments très importants.

La question épineuse du salaire

En effet, Sirigu émarge à 3 millions d'euros par an, un salaire bien trop élevé pour espérer rejoindre un des clubs cités auparavant. D'autant plus que l'ancien numéro un du PSG, sous contrat jusqu'en juin 2018, ne semble pas disposé à revoir ses intentions salariales à la baisse.

Du coup, celui-ci se retrouve dans une terrible impasse dont il ne parvient toujours pas à se sortir depuis près de 18 mois. Et cela ne risque pas de s'arranger pour le moment puisque le mercato hivernal ferme ses portes dans 5 jours. A moins d'une concession financière majeure, le Transalpin risque de s'asseoir sur le banc sévillan pour de très longs mois encore...

Que pensez-vous de la situation de Sirigu ? Que doit-il faire pour se relancer ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 26/01/2017 à 20h04
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