le 30/09/2017 à 14h25

OM : son arrivée, son refus d'être opéré, les douleurs... Les vérités de Rami

Rami a rejoint l'OM cet été
Adil Rami s'est rapidement imposé à l'Olympique de Marseille depuis son arrivée cet été. Un retour en Ligue 1 que lui avait pourtant déconseillé son entourage. Mais le défenseur central n'a pas peur de prendre des risques et possède un mental d'acier, comme il le prouve avec quelques révélations sur sa blessure du début de saison.

Arrivé cet été à l'Olympique de Marseille, Adil Rami répond présent. Nouveau patron de la défense olympienne, l'international français a fait beaucoup de bien à une arrière-garde parfois fébrile et se sent très bien dans son nouveau club malgré un début de saison poussif. Pourtant, ils étaient nombreux à ne pas être emballés par son choix cet été.

Rami aime la pression

«Pas mal de gens m'ont déconseillé de revenir en France. Moi, il y avait de l'excitation. J'ai appelé ma maman pour lui dire que j'avais choisi l'OM. Elle m'a dit : "Mais pourquoi tu veux revenir en France, tu n'es pas bien en Espagne ?" Elle ne comprenait pas» , raconte Rami dans un entretien accordé à L'Equipe. «Marseille est un club avec de la tension, de la pression, de la ferveur, de l'adrénaline. La carrière est courte et j'ai envie d'en profiter» , poursuit l'Olympien.

L'intention d'en profiter qui lui donne l'envie de se faire violence. Car l'ancien Lillois n'est pas du genre à renoncer à un match dans lequel il peut prendre le bouillon. «Quand ils jouent Messi, Cristiano ou doivent aller dans les bourbiers de l'Atletico Madrid ou du Napoli, certains disparaissent du paysage. Je déteste ces mecs-là» , lâche un Rami qui a visiblement côtoyé des coéquipiers pas vraiment prêts à souffrir au FC Séville, au FC Valence ou encore au Milan AC.

Pourquoi il a refusé l'opération

Lui, souffrir ne lui fait pas peur. Tout comme la douleur après sa rupture d'un tendon du pectoral contre Domzale (3-0) en Ligue Europa le 24 août dernier. Le défenseur marseillais avait alors choisi de ne pas se faire opérer. «Il y en avait pour trois ou quatre mois d'arrêt en cas d'opération. J'ai demandé : si je m'en passe, quels sont les inconvénients ? On m'a répondu que cela n'allait pas être très beau et que j'allais perdre un peu de force pendant quelque temps. C'est bon, je m'en bats les c... !» , lâche le natif de Fréjus.

«Esthétiquement, c'est moyen. Mais je m'en fous. (...) Avec un tendon coupé, jouer quinze jours après... C'est un objectif que je m'étais fixé» , se félicite Rami. «Au début, ça m'a fait très, très mal dans les duels. Depuis deux matchs, ça va beaucoup mieux.» Le défenseur de 31 ans était d'ailleurs peut-être revenu un peu trop tôt contre Rennes (1-3) après avoir manqué le choc contre Monaco (1-6). Mais l'international tricolore sait qu'il n'a pas de temps à perdre à Marseille.

A. Rami - «à Marseille, on s'en fout de mon état physique»

«En plus, à Marseille, on s'en fout de mon état physique. Si je ne suis pas bon, on ne va pas me trouver d'excuses. Certains ne supportent pas les petites douleurs. On a tous un mental différent» , assure l'ancien Sévillan. Et lui a un mental d'acier : «Chaque fois que j'ai eu des blessures, impossible de les avouer, je voulais tenir» , glisse-t-il en racontant ses premières saisons à Lille. Quel que soit le bilan en fin de saison, les supporters marseillais ne pourront pas critiquer sa détermination.

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Par Romain Rigaux, le 30/09/2017 à 14h25
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