Discret au cours des derniers mercatos, Arsenal a animé le marché cet hiver ! En obtenant Henrikh Mkhitaryan en échange d'un Alexis Sanchez qui allait partir gratuitement dans six mois, en battant un nouveau record pour Pierre-Emerick Aubameyang (acheté 63,75 millions d'euros) puis en parvenant à prolonger Mesut Özil, les Gunners ont globalement bouclé un bon mercato.
Satisfait des arrivées enregistrées, le manager du club londonien, Arsène Wenger, nourrit tout de même un regret, celui de ne pas avoir réussi à renforcer son arrière-garde, exception faite du méconnu Konstantinos Mavropanos. «J'aurais voulu faire plus. Nous aurions pu faire plus», a estimé l'Alsacien ce vendredi en conférence de presse. «Nos statistiques défensives ne sont pas assez bonnes. Nous avions besoin de renforts. (…). Nous devons trouver une solution interne à nos problèmes défensifs.»
Wenger prévient Lacazette
Accumuler les joueurs offensifs et délaisser une défense pourtant fébrile, c'est peut-être la critique qu'on peut adresser à l'ancien coach de l'AS Monaco. Car, désormais, Alexandre Lacazette, acheté 53 M€ (hors bonus) l'été dernier, se retrouve en concurrence avec Aubameyang pour le poste d'avant-centre. Et Wenger ne s'est pas spécialement montré rassurant vis-à-vis de l'ancien Lyonnais.
«Je ne veux rassurer personne, c'est un sport de compétition où tu dois te battre pour avoir une place. Nous sommes dans un monde compétitif. (…) On peut jouer à deux devant», a nuancé le Français, qui pourrait aussi repositionner l'un des deux joueurs sur une aile. Pour alimenter ses buteurs en bons ballons, Wenger mise sur un Özil plus régulier. «Maintenant, on attend qu'il prenne ses responsabilités pour mener le club au succès», a lancé le technicien. Logique puisque l'Allemand a été revalorisé de manière substantielle, à hauteur de 350 000 euros par semaine !
Giroud, Wenger s'explique
Rayon départs, Wenger a expliqué pourquoi il a ouvert la porte à l'attaquant Olivier Giroud, parti à Chelsea pour 21,5 M€. «Tous les joueurs étaient tristes de le voir partir mais Olivier voulait plus de temps de jeu. Il veut aussi disputer la Coupe du monde. C'est pour cela que je lui ai ouvert la porte», a expliqué l'homme de 68 ans. «Idéalement, vous ne devez pas le laisser partir chez un rival. Mais d'un point de vue familial, il lui était très difficile de quitter Londres.»
C'est l'autre critique adressée aux Gunners : avec Giroud à Chelsea et Sanchez à Manchester United, le club londonien a eu tendance à renforcer ses rivaux. Pour répondre aux détracteurs, Wenger et sa bande n'ont pas le choix, ils vont devoir relever la tête en seconde partie de saison.
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