Le Paris Saint-Germain a connu une grosse déception sur la pelouse du Real Madrid (1-3) ce mercredi lors du match aller des 8es de finale de la Ligue des Champions. Après la partie, la frustration était énorme dans les rangs parisiens, notamment à cause d'un homme : l'arbitre Gianluca Rocchi.
Emery fustige les décisions de l'arbitre
Au micro de beIN Sports au terme de la rencontre, l'entraîneur parisien Unai Emery, habituellement peu enclin à commenter les performances des hommes en noir, s'est lâché en dénonçant de mauvaises décisions de l'arbitre italien. «Le penalty, c'est un penalty facile à siffler... (...) Je n'aime pas le match de l'arbitre. Les petites décisions, qui peuvent être grandes à la fin, ont toujours été pour eux», a déploré le technicien espagnol.
«Le penalty, la main de Ramos non sifflée, l'action de Kimpembe où il peut y avoir faute. Je suis content du visage affiché par mon équipe, mais pas du résultat et de l'arbitre», a fustigé Emery. Si la main dans la surface de Sergio Ramos aurait effectivement pu être sifflée, le coach parisien se trompe en évoquant le penalty concédé par Giovani Lo Celso, fautif sur cette action, et la situation sur le deuxième but du Real, où Cristiano Ronaldo ne touche pas Presnel Kimpembe.
Al-Khelaïfi, une colère froide et un appel à l'UEFA
Mais le PSG a tout de même des raisons d'être agacé par les décisions de l'arbitre ce mercredi. Comme l'a souligné le président Nasser Al-Khelaïfi, certaines actions ont été mal jugées par Rocchi. «On peut aussi parler de l'arbitre, deux cartons jaunes ce ne sont pas des cartons jaunes et le hors-jeu de Mbappé ce n'est pas un hors-jeu. Ce sont de petites choses qui font la différence avec les grandes équipes comme le Real. On n'a pas perdu à cause de l'arbitre, mais il a aidé le Real», a lâché le boss francilien.
Contrairement à Emery, Al-Khelaïfi vise juste avec notamment le carton jaune totalement injustifié contre Adrien Rabiot après une simulation de Luka Modric et une belle situation pour Kylian Mbappé arrêtée pour un hors-jeu imaginaire. Toujours marqué par le cauchemar vécu à Barcelone (1-6) l'an dernier avec un arbitrage désastreux, le patron parisien a même lancé un appel à l'UEFA. «L'année dernière, contre Barcelone, il y a déjà eu l'histoire de l'arbitre. Aujourd'hui encore. Je pense que l'UEFA doit faire quelque chose», a demandé Al-Khelaïfi. Une manière de préparer le terrain et d'accentuer la pression sur l'arbitre de la manche retour le 6 mars prochain au Parc des Princes.
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