La sanction tombe pour Malcom (20 ans) ! Le 28 janvier dernier, l'ailier de Bordeaux avait simulé une faute de Jérémy Morel en se laissant tomber dans la surface adverse face à l'Olympique Lyonnais (3-1) en Ligue 1. Parvenu à berner l'arbitre, M. Letexier, le Brésilien avait obtenu et transformé un penalty totalement inexistant.
Jeudi soir, la commission de discipline de la LFP a infligé une suspension de deux matchs, dont un avec sursis, au Girondin pour sanctionner son «comportement». Le Sud-Américain purgera sa peine face à Nice le 25 février en championnat. Jusque-là, rien de très choquant. Pour avoir simulé et provoqué l'expulsion du Niçois Nampalys Mendy, le Stéphanois Fabien Lemoine avait par exemple lui aussi été suspendu un match en 2015.
Martin exige des explications
Pourtant, les supporters du club au scapulaire l'ont mauvaise après cette décision et on peut les comprendre ! En effet, lui aussi auteur d'une simulation face à Toulouse (2-1) le 20 décembre, l'attaquant lyonnais Mariano Diaz a eu plus de chance le mois dernier, échappant à toute sanction… Logiquement, côté Bordeaux, on s'interroge sur cette différence de traitement et le président aquitain, Stéphane Martin, réclame des explications.
«Je suis très surpris. Pour moi, nous sommes exactement dans le même cas de figure que celui de Mariano à savoir un contact léger à grande vitesse qui peut déséquilibrer l'attaquant», a lancé le dirigeant sur les ondes de RMC. «La commission a clairement montré qu'elle laissait le bénéfice du doute dans le cas de Mariano. J'aimerais que la commission accepte de publier les rapports complémentaires demandés aux arbitres ainsi que ses conclusions sur ces deux affaires a priori similaires. (…) La commission ne laisse planer aucun doute quant à l'éventuel caractère arbitraire ou subjectif de ses décisions. Je suis donc certain qu'elle saura nous expliquer clairement et factuellement pourquoi ces deux cas sont aussi différents.»
Deux poids, deux mesures ?
Ce cas va forcément donner du grain à moudre aux détracteurs de l'OL, qui estiment que les Gones bénéficient régulièrement de la complaisance des arbitres et des instances. Visiblement, la commission a estimé que les images étaient plus affligeantes dans le cas de Malcom que dans celui du Lyonnais et les explications du Bordelais n'ont pas convaincu. Malheureusement, les chances que l'instance accepte de justifier sa décision publiquement sont très minces…
La simulation de Malcom...
... et celle de Mariano
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