Trois jours après l'élimination en Ligue des Champions, Unai Emery s'est présenté devant la presse ce vendredi. Forcément, il a été question de son avenir, qui semble déjà scellé dans la capitale après deux échecs consécutifs en huitièmes de finale de la C1. L'entraîneur parisien n'a montré ni inquiétude personnelle ni agacement.
U. Emery - «le futur, c'est le présent»
«Pour moi, le futur, c'est le présent, je ne suis pas inquiet pour mon futur personnel, je suis inquiet pour le club, l'équipe, comment retrouver la performance, et comment s'améliorer» , a expliqué le coach parisien devant les journalistes. Et lorsqu'on lui demande s'il souhaite rester, l'Espagnol botte en touche : «Ce n'est pas une question à l'ordre du jour, nous sommes en mars, il reste encore deux mois et demi pour finir la saison.»
«Mon envie, mon enthousiasme, c'est le football, je suis très motivé pour le match de demain. Je vais transmettre cela à mes joueurs» , poursuit l'ancien technicien du FC Séville. Si le Basque semble esquiver la question, le fait de ne pas affirmer vouloir garder son poste est un indice concernant son état d'esprit au sujet de son avenir dans la capitale. Il n'y croit plus vraiment, et c'est normal.
Emery est bien conscient de ne pas avoir atteint les objectifs fixés. Et d'ailleurs, il évoque lui-même de possibles changements au sein du club. «Le projet, c'est le PSG, je crois en ce projet. Les personnes qui sont dans ce projet peuvent changer mais le projet en lui-même est très solide» , explique l'homme de 46 ans. S'inclut-il dans ces «personnes» ? On peut le penser.
Emery n'en veut pas à Draxler
Le technicien espagnol est également revenu sur les critiques de Julian Draxler (24 ans), qui avait pointé du doigt les choix tactiques de son entraîneur après la défaite contre le Real Madrid (1-2), mardi. «Antero a parlé avec le joueur. Le joueur ne voulait pas dire ça. Avec mon expérience, je sais que ce n'est pas le bon moment pour parler. Après le match, quand ils sont chauds, ils peuvent avoir des paroles mauvaises» , a expliqué le coach du PSG.
«Quand Antero est venu me voir, et m'a dit que ces mots avaient été mal interprétés, je l'ai cru» , a poursuivi Emery. On l'aura compris, si l'Espagnol ne semble plus avoir d'avenir à Paris, il a décidé de ne pas alimenter les polémiques et de finir la saison sans faire de vagues, avec peut-être trois trophées de plus à son palmarès. Histoire de partir tout de même sur une bonne note.
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