Votre première défaite face à Rennes est-elle digérée ?
Oui, même si on espérait poursuivre notre série de 14 victoires consécutives, on savait qu'on finirait pas perdre un jour. C'est simplement dommage que ça arrive maintenant. Surtout qu'on avait les moyens pour battre cette équipe de Rennes. Au vue de notre seconde période, on méritait mieux.
La fatigue commence-t-elle à se faire sentir ?
Pas du tout. On ne veut pas se réfugier derrière cette excuse. La preuve, c'est que notre deuxième période face à Rennes est bien meilleure que la première. On a su être plus présent dans les duels. A ce moment là du match, on était mieux que les Rennais. Il ne nous a manqué qu'un brin de réussite. Dans le fond, ce n'est pas plus mal, ça relance un peu l'intérêt du championnat…
Malgré tout, des joueurs comme Juninho ou Jérémy Toulalan enchaînaient leur troisième match d'affilée en mois d'une semaine…
Oui, c'est vrai, mais ça ce sont les choix du coach. S'il a jugé qu'ils étaient aptes à jouer cette rencontre, c'est qu'ils l'étaient. On a tous suivi une très bonne préparation d'avant saison. Physiquement, on est tous au point. Il n'y a pas de soucis là dessus. On commence également à avoir l'habitude de jouer tous les trois jours.
Y a-t-il également eu de la nervosité, à l'image de ce premier carton rouge de la saison pour Juninho ?
Je ne crois pas. J'ai revu les images. «Juni» ne l'a pas fait exprès. Il a tout simplement voulu protéger son ballon. Maintenant, c'est plus son absence qui va nous être préjudiciable. Avec celle de Fred, ça commence à faire beaucoup. Heureusement, on a un effectif assez large pour pallier à ce type de forfait.
Dans quel état d'esprit abordez-vous la réception de Valenciennes vendredi ?
Avec l'envie de montrer que notre défaite à Rennes n'est qu'un accident. On a vraiment à coeur de renouer avec la victoire, surtout devant notre public. Je ne me fais pas de soucis, on a les qualités suffisantes pour les battre. Depuis le début de la saison, on aborde tous les matchs de la même façon. Ça sera encore le cas face à Valenciennes. Il n'y aura pas d'esprit de revanche.
Raymond Domenech ne vous a pas retenu pour le prochain match amical de l'Equipe de France face à la Grèce ? Est-ce une déception ?
Oui, on est toujours déçu, surtout quand on a déjà goûté à cette Equipe de France. Maintenant, je ne m'arrête pas à ça. J'ai déjà de la chance de pouvoir jouer régulièrement dans un grand club. A moi de continuer à travailler pour espérer retrouver les Bleus rapidement.
Sébastien Squillaci a démarré sa carrière professionnelle à Toulon en Ligue 2. Mais c'est sous les couleurs de l'AS Monaco que ce défenseur central s'est le plus illustré. Il remporte notamment la Coupe de la Ligue en 2003. Participe à la finale de la Champions League, malheureusement perdue face au FC Porto, en 2004. Aujourd'hui sous les couleurs de l'Olympique Lyonnais, il a su s'imposer comme un titulaire presque indiscutable dans le système de jeu de Gérard Houllier.