Il est coutume de dire que le football en club et en sélection sont deux choses différentes. Miroslav Klose et Lukas Podolski, étincelants avec l'équipe d'Allemagne lors des 15 dernières années mais moins transcendants avec leurs différents clubs, peuvent en témoigner. Isco (25 ans) aussi. Car s'il a un talent indéniable, le milieu offensif livre des performances très différentes en fonction du maillot qu'il porte.
Le patron de la Roja, c'est Isco
Avec celui de la sélection, l'Espagnol n'est pas loin de faire partie des meilleurs joueurs du monde. Définitivement installé dans le onze de départ de Julen Lopetegui, le Merengue enchaîne les performances d'une rare qualité. Rappelez-vous, en novembre dernier, lorsque l'ancien joueur de Malaga avait humilié à maintes reprises Marco Verratti à l'occasion d'une large victoire sur l'équipe d'Italie (3-0) durant les éliminatoires de la Coupe du monde.
Eh bien, Isco fait toujours aussi fort depuis. Comme si la sélection était une véritable thérapie pour lui. A gauche, à droite, dans l'axe, le Madrilène est exceptionnel. Contre l'Allemagne (1-1), vendredi, l'Ibère avait été étincelant. Face à l'Argentine (6-1), mardi, l'Andalou a atteint un niveau d'excellence qui fait froid dans le dos. Un triplé, des dribbles chaloupés en veux-tu en voilà, Isco a fait vivre un calvaire à l'Albiceleste. Stratosphérique, génialissime, phénoménal, les superlatifs manquent pour qualifier la nouvelle partition récitée par le milieu créateur.
Joker au Real, Isco attend le Mondial pour briller
Un match qu'Isco a énormément de mal à reproduire avec le Real Madrid. En effet, dans une équipe plus à l'aise en contre, l'Andalou, moins utilisé par Zinedine Zidane en 2018, déçoit ces dernières semaines. Mais il espère convaincre le Français de changer d'avis. «Au Real, je n'ai pas la confiance dont un joueur a besoin, mais peut-être que je ne l'ai pas méritée face aux excellents joueurs qui sont là. Je veux démontrer à l'entraîneur qu'il peut compter sur moi» , a expliqué Isco à l'issue de la rencontre.
Quoi qu'il en soit, l'esprit revanchard d'Isco est une bonne nouvelle pour l'équipe championne du monde 2010. En Russie, il faudra compter sur elle pour aller très loin. Avec un Isco aussi inspiré, accompagné de Thiago Alcantara, Andrés Iniesta, David Silva, Marco Asensio ou encore Koke, la Roja a tout pour faire très mal. L'Argentine ne dira très certainement pas le contraire après l'humiliation subie au Wanda Metropolitano...
VIDEO : les plus belles actions d'Isco contre l'Argentine
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