13 ans après, Marseille et Valenciennes se retrouvent au Vélodrome. Est-ce un moment particulier ?
Pour les supporters sûrement. Il y a un passé entre ces deux clubs. Tout le monde connaît l'affaire OM-VA. Ça risque de chambrer pas mal dans les tribunes. Maintenant, pour nous, en tant que joueurs, c'est une rencontre comme une autre. Dans notre situation actuelle, c'est un match qu'il nous faut absolument gagner. On en a besoin.
Justement, Marseille reste sur cinq défaites consécutives. Qu'attendez-vous de cette rencontre ?
On en attend rien de particulier. En tout cas, au point de vue du jeu. Je vous l'ai dit, dans notre situation actuelle, le plus important, c'est la victoire. Peu importe la manière. On sait que dans un match, tout peut basculer à n'importe quel moment. Espérons simplement que cette fois, ça sera en notre faveur.
Personnellement, comment expliquez-vous ces mauvais résultats ?
Je n'ai rien à expliquer ! De toute façon, ça changerait quoi ? On a perdu cinq matchs, on n'y peut plus rien. L'heure n'est plus à la réflexion, mais au travail. Il faut passer à autre chose. En plus, pour être totalement honnête, je ne sais même pas ce qui cloche. Dans la presse, tout le monde fait des commentaires sur nos performances. Vous savez mieux que nous ce qui ne va pas. Moi, je n'ai pas de solutions miracles.
Le problème est-il d'ordre psychologique ?
Non, je ne veux pas nous trouver d'excusesÂ…
Peut-on parler de crise au sein de l'Olympique de Marseille ?
Crise ? Non, je ne peux pas trop parler de ça. C'est sûr que la défaite face à Lille n'a pas arrangé nos affaires. Maintenant, je peux vous garantir que l'ambiance est quand même bonne dans les vestiaires. On essaye d'aller de l'avant. On espère que le travail qu'on est en train d'effectuer va finir par payer. On ne baisse pas les bras. En revanche, je ne veux même pas imaginer ce qui pourrait se passer en cas de sixième défaite consécutive.
Êtes-vous inquiet pour la suite de la saison ?
Pourquoi serai-je inquiet ? Même si on a chuté au classement en l'espace de trois semaines, on est toujours derrière le bon wagon. Dès le début de la saison, on savait que ça serait difficile d'accrocher Lyon. On ne s'est pas trompé puisque, pour l'instant, personne n'y arrive. Nous ne sommes pas les seuls. Notre objectif a toujours été de se qualifier pour la Ligue des Champions la saison prochaine. On est encore dans les temps.
Wilson Oruma a démarré sa carrière en Europe, au Racing Club de Lens. Après deux saisons passées dans le nord, ce globe trotter du football s'envole pour Nancy, puis pour la Turquie au Samsunspor. Après quelques passages à Nîmes, puis au Servette Genève, c'est finalement sous le maillot de Sochaux que l'international nigérian se met en valeur. Trois saisons dans le Doubs et deux participations à la Coupe de l'UEFA plus tard, Wilson pose ses valises l'an dernier à l'Olympique de Marseille.