«J'aimerais remercier Stoke City pour leur patience et leur compréhension par rapport à ma situation. Je souhaite vraiment le meilleur à tout le monde dans ce club.»
Mardi, Jesé Rodriguez (25 ans) a posté un message d'adieu à Stoke City, où il était prêté depuis le début de la saison, qui l'a officiellement libéré en raison de problèmes personnels et avec qui il n'a plus joué depuis mars. Un nouvel échec pour le joueur appartenant au Paris Saint-Germain.
Une cote en chute libre
Avec seulement un but inscrit, lors de son premier match, contre Arsenal (1-0), le 19 août, en 13 rencontres de Premier League, l'Espagnol n'a pas du tout réussi à élever sa cote comme l'espéraient les dirigeants parisiens. Pire encore, elle a chuté de manière vertigineuse suite à ce nouveau prêt infructueux, quelques mois seulement après son aventure ratée au sein de son club de coeur, Las Palmas.
Pour l'ancien directeur sportif, Damien Comolli, le recrutement de Jesé, pour 25 millions d'euros, au Real Madrid, à l'été 2016, est une catastrophe industrielle. «Actuellement, sa valeur est de zéro. Soit le PSG met un terme à son contrat en lui faisant un chèque, soit il lui dit : 'Mets-toi d'accord avec un club et derrière on négocie un pourcentage en cas de revente'. Mais Jesé reste un cauchemar pour Paris dans le cadre du fair-play financier» , estimait récemment le consultant de SFR Sport pour L'Equipe.
Le PSG n'a pas fini de payer les pots cassés...
Près de deux ans après son arrivée, peut-on déjà considérer le transfert de Jesé comme le pire de l'histoire du PSG ? Le débat est ouvert. Avec seulement 2 buts en 14 rencontres toutes compétitions confondues, l'Ibère est très loin d'avoir répondu aux attentes, lui qui jouissait pourtant d'une réputation flatteuse dans la capitale espagnole, où il a longtemps été considéré comme un futur grand talent avant sa grave blessure au genou droit en mars 2014.
Seizième transfert le plus onéreux de Paris, à égalité avec Layvin Kurzawa et Yohan Cabaye, également recrutés pour 25 millions d'euros, Jesé dispose d'un contrat qui expire en juin 2021, rémunéré à hauteur de 250 000 euros net par mois. Soit une perte potentielle de 9 millions d'euros, hors prime, pour le PSG, si l'ancien Merengue allait au bout de son bail, en plus de la somme investie pour l'enrôler. Des chiffres qui donnent mal à la tête des dirigeants parisiens dans le cadre du fair-play financier.
Jesé devant les flops des années 2000 ?
Sportivement et économiquement, difficile de trouver la trace d'une tel raté dans l'histoire du club même si Grzegorz Krychowiak, recruté dans le même temps pour 27,5 millions d'euros, hors bonus, fait lui aussi fort. Le Polonais, prêté à West Bromwich Albion, lanterne rouge de Premier League, dispose toutefois d'une certaine cote qui devrait pousser le PSG à le céder au plus vite afin de limiter la casse.
Pour Jesé, on n'en est plus là. Avec ses problèmes personnels qui durent, difficile de penser que le Canarien parviendra à retrouver la forme pour un retour sur le devant de la scène qui s'annonce utopique. En cas de départ plus que probable, libre ou pour une modique somme, Jesé pourrait malheureusement voir son nom associé à Everton Souza, Mateja Kezman, Reinaldo ou encore Sergueï Semak, qui ont tous laissé un souvenir peu glorieux aux fans parisiens.
Selon vous, Jesé est-il la pire recrue de l'histoire du PSG ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...