Chelsea aura du mal à retrouver la Ligue des Champions en 2018-2019. Cinquième de Premier League avec 5 points de retard sur Tottenham (4e) à quatre journées de la fin, le champion d'Angleterre déchu a pratiquement fait une croix sur la plus prestigieuse des compétitions européennes. Un échec à venir qui devrait, sans nul doute, coûter cher à Antonio Conte.
Conte ne partira pas sans son chèque
Ce n'est pas un secret, les relations entre l'Italien et ses dirigeants sont exécrables depuis de nombreux mois. Le Transalpin, connu pour son caractère bien trempé, n'a jamais hésité à piquer sa direction, qu'il a souvent accusé de ne pas lui donner la manne financière nécessaire pour recruter malgré les 257,8 millions dépensés lors des deux derniers mercatos.
Sauf énorme surprise, Conte ne devrait donc pas aller jusqu'au bout de son contrat, qui expire en juin 2019. Selon le Daily Mirror, l'ancien coach de la Juventus Turin ne démissionnera pas et compte bien attendre que ses supérieurs prennent la décision de le mettre à la porte afin de récupérer les 10,1 millions d'euros de la dernière année de son bail. Une grosse somme qui aurait pu être bien plus élevée puisqu'une prolongation très juteuse, qui n'est jamais arrivée, était attendue à la fin de la dernière saison.
Sarri va coûter 8 M€
Mais Chelsea devra également signer un autre chèque pour remplacer son coach actuel. En effet, La Gazzetta dello Sport confirme de son côté que Maurizio Sarri a donné son accord pour prendre le relais de Conte. Selon le média italien, le tacticien de Naples, qui a demandé à l'ensemble de son staff d'apprendre l'anglais, va coûter 8 millions d'euros supplémentaires qui correspondent au montant de sa clause libératoire.
L'impatient Abramovitch n'a jamais retenu la leçon...
Chelsea n'en est pas à son coup d'essai et a l'habitude de passer à la caisse pour ses entraîneurs. Pour rappel, Roman Abramovitch avait déboursé 23 millions d'euros pour dédommager José Mourinho lors de son premier licenciement en 2007 avant de régler la somme de 15 millions d'euros pour son second renvoi en 2015.
Luiz Felipe Scolari, éjecté en 2008, avait lui récupéré 17,5 millions d'euros après quelques mois en poste. Mais la palme revient à André Villas-Boas, délogé pour 15 millions d'euros du FC Porto en 2011 avant d'être remercié en cours de saison contre un chèque de 30 millions d'euros. De quoi poser des questions sur le management du propriétaire russe...
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