On dit qu'une finale ne se joue pas, elle se gagne. Et l'Olympique de Marseille a bien l'intention de réaliser un exploit mercredi en finale de l'Europa League contre l'Atletico Madrid. Cependant, le club phocéen ne se fait pas de fausses illusions et reste conscient du statut de favori concernant la formation espagnole.
Devant les médias ce mardi, l'entraîneur marseillais Rudi Garcia a ainsi reconnu la supériorité, sur le papier, des Colchoneros. Mais avec la combativité affichée par ses hommes depuis le depuis de la saison, le technicien français espère bien tout donner sur cette partie.
R. Garcia - «sur un match, tout devient possible»
«L'Atletico est une équipe très solide, qui a la meilleure défense du championnat d'Espagne, mais aussi avec de formidables joueurs offensifs comme Diego Costa et Antoine Griezmann. Cette équipe a du caractère. Il y a beaucoup de respect de notre part vis-à-vis de l'Atletico. Notre salut vient peut-être du fait que tout se jouera sur un match. Et sur un match, tout devient possible», a confié Garcia.
Au sein de son groupe, le coach de l'OM a parfaitement fait passer ce message. Au micro de SFR Sport, le défenseur central olympien Adil Rami a tenu un discours similaire. «Si on est ultra-outsiders, le fait qu'on soit en finale rééquilibre un peu les débats. J'ai confiance en mes coéquipiers. Et surtout, on n'a rien à perdre. Si tu perds contre l'Atletico Madrid, tu perds contre une des meilleures équipes en Europe. Ils finissent à la 2e place en Liga, ce n'est pas pour rien, ils finissent devant le Real Madrid, donc on a tout à gagner», a assuré Rami.
Des Marseillais détendus et sans la moindre pression
Et cet état d'esprit ne se traduit pas seulement dans les propos tenus par les joueurs de l'OM. Face aux médias, que ce soit lors de l'émission Téléfoot dimanche ou ce mardi face à la presse, les Marseillais apparaissent détendus, rigolant même avec les journalistes. Une attitude qui a même étonné le président olympien Jacques-Henri Eyraud.
«Je suis frappé par la décontraction des joueurs comme par celle du staff, glisse le dirigeant de l'OM dans les colonnes de L'Equipe. Je les sens libérés de toute énergie négative. Ils sont concentrés mais pas tendus. Il y a de l'humour, de la bonne humeur. Dimanche, sous le déluge à l'entraînement, ils plongeaient dans les flaques sur le terrain et on entendait les rires fuser de très loin.» Espérons que les rires des Marseillais se feront toujours entendre après le coup de sifflet final !
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