Surprise lundi en Belgique avec l'annonce de la non convocation de Radja Nainggolan (30 ans) pour la Coupe du monde 2018 en Russie. Auteur d'une belle saison sous les couleurs de l'AS Rome, avec un parcours jusqu'en demi-finales de la Ligue des Champions (2-5, 4-2 contre Liverpool), le milieu de terrain est le grand absent de la liste établie par le sélectionneur Roberto Martinez.
Martinez avait parlé à Nainggolan la veille
Nainggolan a exprimé sa déception dans les colonnes de Het Laatste Nieuws ce mardi. «Il est vrai que, l'année dernière, j'avais déjà envisagé de ne pas me rendre disponible pour l'équipe nationale. Mais j'espérais encore pouvoir y participer, car disputer une telle Coupe du monde était mon rêve d'enfant. Cela m'est maintenant enlevé. Je le méritais» , assure le Giallorosso dans des propos relayés par le média belge Le Soir.
Le Diable Rouge était même persuadé d'aller en Russie après une entrevue avec Martinez ce dimanche. «Il m'a appelé vers 12 heures pour savoir où j'étais. Je lui ai dit que j'étais à Rome. Nous avons parlé dans l'hôtel Hilton près de l'aéroport. Ma première pensée était que j'étais repris et que l'entraîneur national voulait juste être sûr que je garderais mon chemin» , raconte Nainggolan. Et finalement, cela n'a donc pas été le cas.
R. Nainggolan - «fatigué de toujours être vu comme un bad boy»
De quoi le rendre amer. «Je suis dans le livre des records. En tant que seul meilleur joueur qui n'a pas été autorisé à rejoindre la Coupe du monde, et ce deux fois de suite. C'est tellement incompréhensible que je ne peux qu'en rire» , lance-t-il. Un rire jaune sans doute puisqu'il n'a pas été convaincu par les arguments de son sélectionneur, qui évoque une «raison tactique» pour expliquer l'absence de Nainggolan.
«Je suis fatigué de toujours être vu comme un bad boy. Je veux être jugé sur ma performance et non sur ce que je fais en dehors du terrain. Allons-nous parler différemment de Maradona ?» Le Ninja, qui a décidé de prendre sa retraite internationale, a plusieurs fois été pointé du doigt pour ses frasques extra-sportives, comme son dernier réveillon trop arrosé. Un comportement visiblement peu apprécié par Martinez, qui n'échappe pas lui aussi aux critiques en Belgique après son choix.
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