«Je place le groupe au-dessus de tout, je fais des choix pour le bien de l'équipe de France.» Sur le plateau de TF1, Didier Deschamps justifiait l'absence de Karim Benzema (30 ans), écarté depuis deux ans et demi de l'équipe de France suite à l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, de la liste des 23 Bleus retenus pour la Coupe du monde. Une décision soutenue par Noël Le Gräet.
Le Graët tourne la page Benzema
En effet, le président de la Fédération Française de Football, qui a jusqu'ici marché sur des oeufs concernant ce sujet brûlant, a validé le choix de son sélectionneur. Et il est allé beaucoup plus loin cette fois-ci. «C'est de l'histoire ancienne. On ne peut pas revenir en arrière» , a justifié le patron de la FFF dans des propos rapportés par l'AFP.
«Tout le monde accepte de dire que c'est un grand joueur. Titulaire au Real tout le temps, il ne faut quand même pas se raconter d'histoires : c'est quelqu'un ! En finale (de Ligue des champions contre Liverpool), il a été exceptionnel. Mais c'est de l'histoire ancienne (en Bleu). Notre équipe de France a maintenant son style de jeu, et on ne peut pas revenir en arrière» , a poursuivi le dirigeant tricolore.
Deschamps sûr de rester ?
Bien évidemment, il ne s'agit pas d'une surprise. Mais après plusieurs mois à souffler le chaud et le froid sur la question, cette réaction, qui arrive seulement trois semaines avant la Coupe du monde, tombe-t-elle au meilleur moment ? Ne fallait-il pas tenir des propos aussi tranchés beaucoup plus tôt ? On peut s'interroger sur ce timing qui étonne.
A moins que Deschamps, récemment prolongé jusqu'en juin 2020 et dont on sait qu'il ne rappellera pas Benzema en raison de leur passif commun, soit assuré de poursuivre sa mission, peu importe le parcours de l'équipe de France en Russie. Même en cas de catastrophe ?
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