43 minutes. C'est le temps qu'il a fallu attendre pour que l'assistance vidéo livre son premier verdict dans l'histoire de la Ligue 1. A l'occasion du match d'ouverture de la saison 2018-2019, l'Olympique de Marseille, qui a écrasé Toulouse (4-0), vendredi, a effectivement pu bénéficier d'un penalty sur une main de Kelvin Amian, qui a repoussé une tête de Valère Germain. Après mûre réflexion, l'arbitre de la partie, Ruddy Buquet, a désigné le point de penalty pour permettre à Dimitri Payet de trouver la faille.
R. Garcia – «c'est beaucoup plus juste»
Si sur le ralenti, cette décision semble juste, puisque le ballon filait vers le but de Baptiste Reynet, Rudi Garcia n'a lui pas caché sa joie à l'issue de la rencontre. Satisfait du travail fourni par ses troupes, le coach marseillais est revenu sur cette action qui n'a finalement pas soulevé de polémique. «C'est beaucoup plus juste» , a d'abord réagi le technicien olympien en zone mixte.
«Il y a Luiz Gustavo qui s'est aperçu qu'il y avait main d'Amian sur la tête de Valère (Germain) et la tête de Valère était certainement cadrée et hors de portée de Baptiste Reynet. Sans la VAR, on n'aurait pas eu ce penalty, ça aurait été un corner» , a souligné le coach marseillais. «Mais c'est beaucoup plus juste. Ça ne va pas tout régler, évidemment, mais en tout cas, les arbitres peuvent arbitrer beaucoup plus tranquillement et nous, on est beaucoup plus tranquille.»
Garcia rappelait les erreurs du passé dans la semaine
Hasard ou coïncidence, Garcia évoquait le sujet en conférence de presse cette semaine, se rappelant des nombreuses actions sur lesquelles l'OM n'a pas été avantagé par le passé. «La vidéo ? Ça ne va pas tout régler mais une partie des soucis. S'il y avait eu la VAR l'année dernière, on serait en Ligue des Champions. M. Buquet va nous arbitrer, c'était lui qui avait arbitré OM-Lyon. Et quand Kostas Mitroglou filait au but…» , indiquait-il. En voilà qui était tout heureux hier soir…
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