Un peu plus d'un mois après la victoire de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 2018 en Russie, les Bleus sont toujours sur leur nuage. Parmi eux, Hugo Lloris (31 ans), auteur d'une belle compétition, avec notamment des matchs références contre l'Uruguay (2-0) et la Belgique (1-0).
Protégé par Didier Deschamps malgré son passage à vide avant la compétition, le portier formé à Nice a tenu à rendre hommage au sélectionneur tricolore, qu'il considère comme le principal responsable de la victoire finale.
Lloris prend la défense de Deschamps
«Le facteur décisif, c'est le coach», a assuré le gardien de Tottenham pour l'Equipe. «Il faut lui donner tout ce crédit. A un moment donné, dans les causeries, il a su piquer quand il le fallait, dire les bons mots. Souvent, pendant la Coupe du monde, on parlait des leaders. Mais le vrai leader, c'est l'entraîneur.»
Le gardien français a profité de l'occasion pour défendre Deschamps sur la question du style de jeu. «En finale de l'Euro, tu joues bien au foot, et tu perds. En finale de la Coupe du monde, les Croates sont très bons, mais nous, on n'était pas là pour être beaux, on était là pour gagner, on était des tueurs. Mentalement, on a été très, très forts», a soutenu l'ancien Niçois.
Une bourde inexplicable en finale
Honnête, Lloris est également revenu sur son incroyable bourde en finale contre la Croatie (4-2), offrant le second but à Mario Mandzukic sur un crochet complètement raté. «Je ne sais pas si j'ai débranché. Après le quatrième but, tu n'as pas le droit de penser 'p... ! on y est', parce que tu sais que tu vas le payer, la preuve. On refuse de se dire qu'on est champions du monde, mais on s'en rapproche tellement. A 4-1, on a commencé à faire des passes vers l'arrière et, sur cette action, il me semble que j'ai deux ou trois moments...», a réagi Lloris.
«Je ne sais pas comment expliquer. Les prises de décision viennent à une vitesse incroyable, en général et, là, sur cette action, il y a deux ou trois moments où je peux prendre une décision et où je ne le fais pas. Au final, j'ai subi l'action. Mais ça reste anecdotique, heureusement», a terminé le Spur. Fort heureusement, cette bévue inexplicable reste anecdotique puisque les Bleus avaient déjà fait le trou auparavant. Lloris pourra en tout cas être fier de son tournoi, au cours duquel il a sauvé la France à de nombreuses reprises.
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