Perdre aussi tôt en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain ne nous y avait pas habitués. Et pourtant, c'est ce qui est arrivé aux joueurs de la capitale à Liverpool (3-2), mardi, pour leur entrée en lice dans la compétition. Si bien sûr, il reste encore 5 matchs pour sortir de cette poule C, l'essentiel est ailleurs.
Car au-delà de ce résultat flatteur, c'est le contenu qui inquiète. Chose que n'ont pas hésité à souligner les nombreux consultants français, effarés par le niveau de jeu des hommes de Thomas Tuchel. Et autant le dire tout de suite : le constat est au moins aussi alarmant chez leurs homologues britanniques.
Ferdinand déplore l'attitude des Parisiens
C'est notamment le cas de Rio Ferdinand. L'ancien défenseur central de Manchester United n'a pas vraiment été convaincu par l'implication et le sens du sacrifice des partenaires de Neymar. «Je vais être honnête avec vous, j'ai été très très déçu par l'équipe du Paris Saint-Germain. Individuellement et collectivement, il n'y avait aucune intensité, en comparaison à l'équipe de Liverpool» , a fait remarquer le vainqueur de la compétition en 2008 pour BT Sport.
«Les attaquants n'avaient jamais l'air de vouloir défendre, je ne sais pas s'ils ne sont pas invités à le faire ou ne veulent tout simplement pas le faire, et ils ont été punis. Quand vous venez à Anfield, les onze joueurs doivent être performants. Aujourd'hui (mardi, ndlr), cette équipe de Liverpool a surpassé et dépassé celle du Paris Saint-Germain. Ils ont construit une équipe de superstars, mais je ne les vois pas jouer en équipe» , a souligné l'ancien défenseur central.
Riise et Owen en remettent une couche
Un constat partagé par John Arne Riise. Le Norvégien, qui a défendu les couleurs des Reds entre 2001 et 2008, a lui aussi remis en cause l'implication des Parisiens. «Si j'étais supporter du PSG, je serais en colère contre les joueurs en les voyant aussi paresseux, notamment dans le repli défensif. C'est inacceptable» , a soutenu l'ex-Monégasque.
«Le PSG aurait pu repartir avec un point d'Anfield. Ça aurait été un véritable vol. Ils ont été chanceux que Liverpool ne soit pas plus efficace car sinon, l'écart aurait été bien plus lourd» , a rétorqué Michael Owen. A Paris de rectifier le tir désormais. Car à l'heure actuelle, les spécialistes anglais, initialement craintifs face à l'armada offensive parisienne, n'ont plus vraiment peur de sortir la sulfateuse…
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