le 23/11/2018 à 20h32

Football Leaks : les petites négligences de Ramos et du Real Madrid avec les contrôles antidopage...

Au tour de Sergio Ramos d'être épinglé par les Football Leaks...
Selon Mediapart, qui s'appuie sur les documents Football Leaks, le capitaine du Real Madrid Sergio Ramos aurait été contrôle positif à un corticoïde non déclaré au sortir de la finale de Ligue des Champions, en 2017… Et son excuse n'est pas banale.

3 juin 2017, Cardiff, Pays de Galles. Le capitaine et défenseur central du Real Madrid Sergio Ramos soulève pour la seconde fois consécutive la Ligue des Champions, après avoir disposé de la Juventus (4-1) et juste avant de se rendre au contrôle antidopage.

Jusqu'ici, tout va bien. Mais l'Espagnol aurait été contrôlé positif à la dexaméthasone, un corticoïde autorisé hors compétition (plus de 24h avant le match) et qui doit être mentionné lors du contrôle antidopage.

L'excuse de «l'erreur administrative»

Problème, le médecin du club avait inscrit avoir utilisé un autre corticoïde, la bétaméthasone, pour soulager les douleurs de Ramos à un genou et à l'épaule gauche, à la veille du match. Aucune trace donc de la dexaméthasone dans le rapport, ce qui a contraint le représentant du corps médical madrilène à se justifier auprès de l'UEFA. Et sa réponse vaut le détour…

En effet, dans une lettre adressée à l'instance, il a plaidé l'erreur administrative au moment de remplir les formulaires en raison de l'euphorie et de l'excitation qui régnait dans le vestiaire suite à la victoire… Une enquête avait toutefois été confiée par l'UEFA à un expert, lequel a conclu que l'erreur administrative était «très probable». De ce fait, ni le joueur, ni le médecin n'ont été sanctionnés.

Un autre incident, un an plus tard…

En revanche, un an plus tard, Ramos aurait bel et bien pu écoper d'une suspension lors d'un match de championnat où son respect des règles, lui aussi révélé par Mediapart, laissait à désirer. En effet, au sortir d'une victoire en Liga, le capitaine s'était lui-même accordé l'autorisation de prendre une douche, alors que le contrôleur de l'agence antidopage lui avait interdit en raison des potentielles tentatives de fausser le rapport.

Au final, «les résultats de l'enquête n'ont mis au jour aucun fait qui pourrait permettre de conclure à l'existence d'un acte violant la réglementation antidopage», a expliqué l'agence antidopage espagnole, contactée par Mediapart… Si ces faits venaient à se confirmer, on pourrait dire que le champion d'Europe s'en est plutôt bien sorti !

D'après vous, l'excuse de «l'erreur administrative» est-elle recevable ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…

Par Gilles Campos, le 23/11/2018 à 20h32
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