le 07/12/2018 à 15h44

Bayern : son année noire, le Mondial, l'après-Ribéry... Les confidences de Coman

Coman prêt à prendre un nouveau départ.
Freiné par deux graves blessures ces derniers mois, l'ailier du Bayern Munich, Kingsley Coman, a vécu une année 2018 particulièrement compliquée. Tout juste de retour sur les terrains, le Tricolore se tourne vers l'avenir avec ambition.

Kingsley Coman (22 ans) voit enfin le bout du tunnel. Victime d'une déchirure des ligaments de la cheville droite à deux reprises, d'abord en février puis en août dernier, l'ailier du Bayern Munich aura passé plus de temps à l'infirmerie que sur les terrains en 2018.

Samedi dernier, l'international français a enfin repris la compétition en entrant en jeu face au Werder Brême (2-1). Un moyen de tirer un trait sur des derniers mois durs à vivre, comme il l'a raconté ce vendredi dans les colonnes de L'Equipe.

Le Mondial, Coman fait bonne figure

«Ce fut une année très très difficile, autant d'un point de vue physique que mental. J'en ai bavé. Pendant la rééducation, il y a eu des moments où j'étais triste», a confié le joueur formé au Paris Saint-Germain. «Mais j'ai aussi vécu de belles choses sur un plan privé, ce qui compense quelque peu.» Remis trop tard de sa première blessure pour espérer convaincre Didier Deschamps de l'emmener à la Coupe du monde en Russie, le Bavarois assure avoir vécu son absence du groupe sacré champion du monde avec philosophie.

«Bien sûr, j'avais tout mis en oeuvre pour revenir à temps, mais c'était finalement trop juste. Pour autant, je n'ai pas été dévasté et rapidement, j'ai su positiver : à vingt-deux ans, je joue dans l'un des plus grands clubs qui existent, j'ai déjà gagné beaucoup de titres et j'ai conscience que dans la vie, on ne peut pas tout avoir. J'aurai encore l'opportunité de disputer une Coupe du monde», a dédramatisé Coman qui espère rapidement retrouver les Bleus. Actuellement à «30%» de ses capacités physiques selon lui, le natif de Paris ne prendra toutefois pas de risques, car son objectif consiste surtout à se «protéger pour les années suivantes».

Ne le comparez pas à Ribéry…

Avec la forme déclinante des emblématiques Franck Ribéry et Arjen Robben, qui partiront en fin d'exercice, l'ancienne pépite de la Juventus Turin sait bien qu'elle va avoir un coup à jouer pour pourquoi pas s'imposer dans le onze du Bayern au cours des prochains mois. «C'est un de mes rêves de devenir un jour aussi important pour le Bayern que Ribéry et Robben», a-t-il glissé auprès du quotidien Abendzeitung.

En revanche, le Tricolore préférerait qu'on évite de le comparer avec son compatriote… «C'est impossible, personne ne peut succéder à Franck Ribéry. Il n'y a qu'un Franck, personne ne sera jamais comme lui. Franck est un bel exemple. Mon objectif est de faire aussi bien que lui, mais à ma façon. Je suis Kingsley Coman, pas le nouveau Franck Ribéry.» Une façon de s'enlever un peu de pression…

D'après vous, Coman va-t-il s'imposer au Bayern ? Le voyez-vous revenir en équipe de France en 2019 ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous…

Par Romain Lantheaume, le 07/12/2018 à 15h44
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