Sans se montrer particulièrement génial, l'Olympique de Marseille était parvenu à renverser des montagnes la saison passée pour atteindre la finale de la Ligue Europa. La force de cet OM résidait dans la solidarité entre ses joueurs et dans leur âme de guerrier.
Cette saison, le contraste est saisissant. L'effectif a pourtant peu bougé mais on ne sent absolument pas une équipe unie et les résultats s'en ressentent avec une campagne chaotique en Ligue Europa, marquée par une élimination dès la 4e journée. En Ligue 1, ce n'est pas bien mieux avec déjà 6 défaites au compteur après 16 journées, même si la 5e place au classement sauve un peu les apparences.
Payet et Thauvin l'ont mauvaise
Ce mercredi, le journal L'Equipe tente de comprendre les maux qui frappent l'OM et, d'après le quotidien sportif, une bonne partie des problèmes qui minent le club phocéen proviendrait des jalousies engendrées par le salaire de certains. Principale cible : le milieu de terrain Kevin Strootman (28 ans), recrue phare du dernier mercato et qui a directement eu droit au plus gros salaire du club avec des émoluments estimés à 6,5 millions d'euros brut par an (environ 542 000 € brut mensuels).
Alors que le Néerlandais tarde à se montrer à la hauteur des attentes sur le terrain, son salaire est vécu comme une véritable injustice par certains cadres, en particulier par Dimitri Payet (qui perçoit plus de 500 000 € brut mensuels) et Florian Thauvin (420 000 € par mois hors primes) qui n'ont pas obtenu la rallonge qu'ils espéraient l'été dernier.
R. Garcia – «arrêtez de regarder dans l'assiette du voisin»
A son niveau, une autre recrue, le défenseur central Duje Caleta-Car (22 ans), ferait également grincer les dents de quelques-uns de ses coéquipiers avec son salaire estimé à 200 000 € mensuels alors qu'il peine à s'imposer. Morgan Sanson, qui discute lui aussi d'une revalorisation, Bouna Sarr et Maxime Lopez feraient notamment partie des mécontents.
Fatigué par ces attitudes, l'entraîneur phocéen Rudi Garcia a poussé un coup de gueule dans le vestiaire jeudi dernier, raconte L'Equipe. «Personne n'est irréprochable. Arrêtez de regarder dans l'assiette du voisin», aurait en substance lancé l'ancien coach de Lille. A la demande du technicien, le directeur sportif Andoni Zubizarreta vendredi, puis le président Jacques-Henri Eyraud samedi ont ensuite pris la parole eux aussi dans le but de cimenter le groupe. Une manière de crever l'abcès…
Que vous inspire cette affaire de jalousie ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous…