Après avoir vécu un véritable conte de fées qui l'a mené sur le toit du monde l'été dernier avec l'équipe de France, le défenseur polyvalent Benjamin Pavard (22 ans) est revenu sur terre cette saison. Moins performant, le champion du monde 2018 lutte pour le maintien en Bundesliga avec Stuttgart, actuellement 16e et barragiste.
Malgré sa baisse de régime, le natif de Maubeuge a toutefois réussi à convaincre le Bayern Munich de débourser 35 millions d'euros pour le recruter l'été prochain. Alors que certains craignent que la marche ne soit trop haute, l'ancien Lillois a tenu à afficher sa grande confiance en lui.
B. Pavard - «montrer qu'il ne faut pas douter de moi»
«Ce sont les gens qui doutent de moi, pas moi. Je ne suis pas un tricheur, je veux montrer qu'il ne faut pas douter de moi et que je vais répondre présent», a affirmé le Tricolore ce dimanche au micro de Téléfoot, en rappelant que ce genre d'opportunités ne se refuse pas. «Pour moi, c'est le meilleur club de Bundesliga, l'un des meilleurs clubs du monde, si ce n'est le meilleur. J'ai toujours cru en moi, j'ai confiance en mes qualités.»
Capable de jouer à droite de la défense comme dans l'axe, le Français devrait profiter de sa polyvalence pour gratter du temps de jeu avec le cador bavarois. Mais gagner sa place parmi l'équipe type représentera en revanche une autre paire de manches avec des concurrents comme Jérôme Boateng, Mats Hummels (l'un d'eux devrait partir) et Niklas Süle dans l'axe, et Joshua Kimmich dans le couloir… En attendant de se frotter à ce challenge la saison prochaine, c'est un autre défi plus immédiat qui attend Pavard.
Lala, Aguilar, Dubois… Pavard s'adresse à ses concurrents
Ces derniers mois en effet, sa place en Bleu a été remise en cause par certains observateurs, notamment avec l'émergence de Kenny Lala (Strasbourg), Ruben Aguilar (Montpellier), Léo Dubois (Lyon) voire Kevin Malcuit (Naples). Une concurrence que le futur joueur du Bayern préfère juger positivement, lui qui a jusqu'à présent bénéficié de la logique de groupe prônée par Didier Deschamps.
«La concurrence est saine. Pour être le plus performant possible, il faut qu'il y ait de la concurrence. Ce sont de bons joueurs qui font de bons matchs. Après, moi aussi je fais mes bons matchs, je l'ai prouvé aussi en équipe de France, donc je ne me pose pas de questions», a lancé le Français. «Je joue mon football et après le choix appartient au sélectionneur et je le respecterai quoi qu'il arrive. Le coach sait qu'il peut faire appel à moi à n'importe quel poste.» Premiers éléments de réponse d'ici une dizaine de jours avec la publication attendue de la liste de Deschamps pour les matchs éliminatoires à l'Euro 2020 contre la Moldavie (22 mars) et l'Islande (25 mars).
D'après vous, Pavard mérite-t-il toujours sa place en sélection ? Le voyez-vous s'imposer au Bayern ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …