le 14/03/2019 à 19h57

Bayern : Lewandowski désigne le principal coupable de l'élimination

Lewandowski ne digère pas l'élimination en C1.
Pour la première fois depuis 2011, le Bayern Munich ne disputera pas les quarts de finale de la Ligue des Champions après son revers contre Liverpool (1-3, 0-0 à l'aller). Pour l'attaquant Robert Lewandowski, le coupable est déjà tout trouvé : son entraîneur, Niko Kovac.

Le Bayern Munich ne disputera pas les quarts de finale de la Ligue des Champions. Cela faisait huit ans (2010-2011), depuis son élimination par le tenant du titre, l'Inter Milan, lors des 8es de finale, que cela n'était pas arrivé.

Sans génie, le club allemand n'a jamais réussi à trouver la solution face à une coriace équipe de Liverpool (0-0, 1-3). Une double confrontation qui laissera de gros regrets à Robert Lewandowski (30 ans). Jamais le dernier à s'exprimer dans les médias, l'attaquant polonais a désigné le principal coupable de cette désillusion : Niko Kovac.

Lewandowski pointe Kovac du doigt

«Nous avons joué trop défensivement, au match aller aussi probablement. Nous n'avons pas pris assez de risques pour essayer de marquer. Et ce soir (mercredi), je trouve que nous n'avons pas non plus essayé de jouer suffisamment l'attaque, nous n'avons pas eu beaucoup d'occasions» , a indiqué le Polonais, frustré, en zone mixte.

Irrité, l'ancien joueur de Dortmund a tout mis sur le dos de son coach. «Nous jouions à domicile mais nous n'avons pas développé notre jeu et c'est pour ça que Liverpool nous a battus. Je ne suis pas content, je suis en colère parce que nous savons que nous aurions dû mieux faire mais nous ne l'avons pas fait. Nous n'avons donc pas de raison d'espérer être au prochain tour» , a rajouté Lewandowski.

La porte en fin de saison ?

Fragilisé depuis plusieurs semaines malgré le retour canon en Bundesliga, où le Bayern est revenu à hauteur du BvB, en dépit d'un retard de 9 points, Kovac se retrouve un peu plus sur la sellette après cette élimination. Un titre de champion sera-t-il suffisant pour qu'il ne prenne pas la porte ? Difficile de le savoir. Une chose est sûre, sa tactique jugée trop frileuse ne fait pas l'unanimité auprès de son attaquant vedette, qui a déjà fait le nécessaire pour rendre son siège encore moins stable...

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Par Youcef Touaitia, le 14/03/2019 à 19h57
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