A l'automne dernier, personne ne donnait cher de sa peau. Le Bayern Munich restait alors sur une série de 4 matchs sans victoire toutes compétitions confondues et l'entraîneur Niko Kovac, arrivé en début de saison, était déjà annoncé sur la sellette.
Mais les dirigeants bavarois ont finalement maintenu leur confiance au Croate et celui-ci est parvenu à redresser la barre en championnat. Après avoir compté plus de dix points de retard sur le Borussia Dortmund, les Roten ont corrigé leur adversaire samedi (5-0) pour s'emparer des commandes de la Bundesliga.
Une gestion qui rappelle Ancelotti…
En revanche, Kovac n'a pas pu empêcher l'élimination dès les 8es de finale de la Ligue des Champions face à Liverpool (0-0, 1-3) et, même en cas de doublé Coupe-championnat, largement envisageable, l'avenir du technicien s'annonce particulièrement flou. D'ailleurs, ce ne sont pas les dernières informations parues dans la presse qui vont rassurer l'ancien coach de l'Eintracht Francfort, malgré un contrat courant jusqu'en juin 2021.
Ce jeudi, le média ESPN explique que les méthodes du technicien commenceraient à faire grincer des dents du côté des joueurs, certains lui reprochant son manque d'imagination, notamment d'un point de vue tactique. Le média évoque même une gestion du groupe qui rappelle celle de Carlo Ancelotti, dont les cadres du vestiaire avaient eu la peau en septembre 2017…
Rummenigge refuse de rassurer Kovac
Entretemps, le contexte a évidemment changé et les dirigeants ne comptent plus céder aux caprices de leurs «stars» dont certaines vont être poussées vers la sortie l'été prochain. Reste que la première saison du Croate ne plaide pas forcément en sa faveur. «Personne n'a de garantie de travail au Bayern, c'est un des principes du club», a même affirmé le patron du géant bavarois, Karl-Heinz Rummenigge, dimanche à Sky Sports. «En octobre et en novembre, on a chuté parce que le coach a décidé de beaucoup faire tourner, ce qui a provoqué des troubles au sein de l'équipe.»
L'appel du pied de Mourinho
De grandes manoeuvres sont attendues l'été prochain en Bavière et les dirigeants pourraient être tentés de placer un technicien plus «huppé» sur le banc, surtout avec le mercato XXL qui s'annonce (250 millions d'euros de budget, dont 120 M€ déjà utilisés pour les Français Benjamin Pavard et Lucas Hernandez qui ont déjà signé). Cela tombe bien, un certain José Mourinho vient d'adresser un appel du pied aux clubs allemands.
«La Bundesliga est une compétition passionnante à mes yeux. (…) Des stades complets, une excellente organisation, de bonnes approches tactiques dans de nombreuses équipes, la Bundesliga est vraiment intéressante», a glissé le Special One pour Bild. Des propos qui n'ont pas dû tomber dans l'oreille d'un sourd…
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