le 16/04/2019 à 13h03

Monaco : entraîneur nerveux, joueurs choqués... Les révélations de Golovin sur le passage raté d'Henry

Henry n'est resté que trois mois sur le banc de Monaco
Le milieu offensif de l'AS Monaco, Aleksandr Golovin, est revenu sur l'échec de Thierry Henry en tant qu'entraîneur du club de la Principauté. Le Russe estime que le technicien français n'était pas encore prêt pour devenir coach.

La première expérience de Thierry Henry en tant qu'entraîneur principal a été douloureuse. Nommé coach de l'AS Monaco en octobre dernier pour succéder à Leonardo Jardim, l'ancien attaquant français est reparti trois mois plus tard pour laisser la place au Portugais. Sans véritablement convaincre, même si la situation du club de la Principauté n'était pas idéale pour débuter une carrière de coach.

Henry «n'a pas pu faire abstraction de son passé de joueur»

Recruté par l'ASM l'été dernier et présent aux premières loges, Aleksandr Golovin est revenu sur ce passage raté d'Henry sur le Rocher. Le milieu offensif de 22 ans s'est confié sans langue de bois sur le sujet. «Peut-être qu'il n'a pas pu faire abstraction de son passé de joueur» , lâche l'ancien joueur du CSKA Moscou dans des propos relayés par The Sun.

Pour Golovin, le Français n'était pas prêt à devenir entraîneur principal. «Il n'a pas terminé sa transition vers un rôle d'entraîneur» , assure-t-il. Pour expliquer sa pensée, le Monégasque est revenu sur le comportement d'Henry lors des séances d'entraînement. «Quand les choses n'allaient pas à l'entraînement, il devenait nerveux et criait beaucoup. Ce n'était peut-être pas nécessaire» , explique le natif de Kaltan.

A. Golovin - «il s'emparait du ballon et nous demandait d'essayer de le lui prendre»

Un comportement qui n'a pas convaincu le vestiaire. «Il venait alors sur le terrain et nous montrait ce qu'il fallait faire. Certains entraîneurs auraient dit "allez, faites-le ensemble", mais lui devenait nerveux et courait sur le terrain pour jouer. Il s'emparait du ballon et nous demandait d'essayer de le lui prendre. Les joueurs restaient calmes, même si certains ont peut-être été un peu choqués» , avoue Golovin. Ces révélations confirment que l'ambiance n'était pas sereine entre Henry et ses joueurs. On peut alors comprendre la décision de Monaco qui était dans une position très dangereuse au classement...

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Par Romain Rigaux, le 16/04/2019 à 13h03
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