En février 2016, Serge Aurier avait créé la polémique lors d'un live Periscope. Au Paris Saint-Germain à l'époque, le latéral droit avait insulté notamment son entraîneur du moment, Laurent Blanc, sur le réseau social. Invité sur le plateau d'Omar c'est Foot sur beIN Sports, l'ancien coach parisien est revenu sur cet épisode.
L. Blanc - «pour moi c'était terminé»
Trois ans plus tard, le Cévenol admet que cet évènement avait mis un terme à sa relation avec son défenseur. «C'est lui qui a cassé la relation, pour moi c'était terminé et il le sait, reconnaît le technicien de 53 ans. Après, tu ne peux plus arranger les choses. C'est comme ça, les joueurs se pensent intouchables, l'entourage autour d'eux fait penser qu'ils sont encore plus intouchables que ce qu'ils pensent eux-mêmes.»
A l'époque, certains lui ont reproché de ne pas avoir assez communiqué à l'issue de cet incident et d'avoir manqué de poigne, mais Blanc ne regrette pas. «Parfois, il faut se faire passer pour quelqu'un qui manque de (poigne), mais ce n'est pas un manque, c'est être plus intelligent que le joueur, explique-t-il. Vous faites penser au joueur qu'il a la mainmise sur la situation, alors que c'est vous qui l'avez.»
Blanc envoie une pique à Al-Khelaïfi
Malgré cela, Aurier avait été réintégré au groupe après sa mise à pied à titre conservatoire. Qui avait pris cette décision ? En novembre, Blanc laissait entendre qu'elle venait d'en haut. «Dans ce type de problème, la direction doit être sur la même ligne que l'entraîneur. Si ce n'est pas le cas, c'est très problématique. (...) Si c'était à refaire, je referais la même chose de mon côté. Après, il y a le club...» , glissait-il. Une critique à peine voilée de la gestion de Nasser Al-Khelaïfi auquel il a adressé une nouvelle pique.
Sans le nommer, Blanc fait bien comprendre que le président parisien n'avait pas fait le nécessaire pour régler au mieux cette situation. «L'entraîneur doit être pris pour ses compétences footballistiques et de management. Dès que ça touche à l'institution, il ne faut pas que ce soit l'entraîneur qui soit responsable de ça et qui prenne les décisions, il faut que ce soit le club afin de prendre les bonnes décisions et d'aider l'entraîneur» , explique le «Président» . Un épisode qui lui restera en travers de la gorge.
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