Ses larmes ont représenté l'une des images fortes de la soirée. Après la victoire de Rennes en finale de la Coupe de France face au Paris Saint-Germain (2-2, 6-5 t.a.b.) samedi, le milieu offensif du club breton Hatem Ben Arfa n'a pas réussi à contenir ses émotions.
Particulièrement frustré par son passage raté au PSG (2016-2018), où il avait été mis au placard pendant plus d'un an, le natif de Clamart a pris une revanche éclatante avec ce succès.
Ben Arfa a réglé ses comptes !
Noté 5,5/10 par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes), le joueur de 31 ans n'a pourtant pas signé une copie grandiose. En grande difficulté en début de partie, Ben Arfa a d'ailleurs perdu le ballon bêtement sur le second but parisien. Mais sans surprise, son réveil a coïncidé avec le retour de son équipe dans le match. Et même s'il n'a pas été déterminant dans le jeu, il a tout de même marqué son penalty lors de la séance de tirs au but.
Mais peu importe pour HBA, qui voulait vraiment prendre sa revanche sur le PSG. «C'est une émotion exceptionnelle. On a beaucoup travaillé cette année pour en arriver là. Je suis d'abord content pour le club, qui attendait un trophée depuis très longtemps. (...) Une revanche personnelle contre le PSG ? C'est vrai que c'est particulier. Surtout par rapport à Nasser (sic). Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire ! Un jour ou l'autre, il revient plus fort», a lancé Ben Arfa au micro de France 2.
La prévision pour Rabiot...
Et autant dire que l'ex-Parisien ne garde pas dans son coeur le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi. Après une poignée de mains très tendue entre les deux hommes en tribunes, HBA en a rajouté une couche sur l'état-major du PSG en zone mixte. «J'ai pleuré car c'était trop fort. L'émotion est montée. Tout est remonté. Ça a été très compliqué avec le PSG. Tout revient un jour comme je l'ai dit au président (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr). Il faut respecter l'humain», a-t-il insisté.
«Un jour Adrien Rabiot reviendra et fera mal aussi. Car c'est la vie, quand tu donnes le mauvais, tu reçois le mauvais. L'humain avant tout. C'est mon plus beau titre. On a fait une remontada. Mais ils ont l'habitude... Je n'ai rien contre le PSG. J'aime ce club depuis tout petit. Je parle de l'institution, des personnes qui dirigent», a précisé Ben Arfa. Si cette victoire représente la fin d'une malédiction de 48 ans pour Rennes, elle s'impose comme une vraie revanche pour l'ancien du PSG.
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