«Ça a été très compliqué avec le PSG. Tout revient un jour comme je l'ai dit au président (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr). Il faut respecter l'humain. Un jour Adrien Rabiot reviendra et fera mal aussi. Car c'est la vie, quand tu donnes le mauvais, tu reçois le mauvais. L'humain avant tout. (...) Je n'ai rien contre le PSG. J'aime ce club depuis tout petit. Je parle de l'institution, des personnes qui dirigent. Encore une fois, il faut respecter l'humain.»
Après la victoire de Rennes en finale de la Coupe de France face au Paris Saint-Germain (2-2, 6-5 t.a.b.) samedi, le milieu offensif du club breton Hatem Ben Arfa a réglé ses comptes avec les dirigeants parisiens, dont le président Nasser Al-Khelaïfi. Au passage, le natif de Clamart a eu une pensée pour Adrien Rabiot, mis au placard, comme lui auparavant, au PSG.
La mère de Rabiot remercie Ben Arfa... et charge le PSG !
Face à cette sortie de Ben Arfa, la mère du milieu parisien a tenu à réagir pour l'AFP. «Je remercie infiniment Hatem Ben Arfa pour sa déclaration et son soutien à Adrien Rabiot. S'il n'avait pas fait cette déclaration, je n'aurais pas pris la parole», a assuré Véronique Rabiot, touchée par le soutien de l'ancien joueur du PSG en cette période difficile pour son fils.
Mais surtout, la femme d'affaires en a profité pour également régler ses comptes avec l'état-major parisien. «Le président (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) a pris une décision totalement injuste, tout le monde le sait. Et en faisant cela, il a instillé un poison dans son équipe, qui a fait son oeuvre ces cinq derniers mois. Il a lui-même morcelé son équipe parce qu'il a oublié la dimension humaine justement», a-t-elle fustigé.
Al-Khelaïfi pointé du doigt
Et comme pour Ben Arfa, la mère de Rabiot a pointé du doigt la gestion du président parisien Al-Khelaïfi, désigné comme le principal responsable de cette situation. «Quand vous prenez des décisions dans la vie, cela a des conséquences à court terme, moyen terme et long terme. Ne pas comprendre cela quand on est président, ce n'est pas connaître le football et les footballeurs. Et avant tout ne pas connaître les hommes», a terminé Véronique Rabiot. En cette période difficile pour Paris, Al-Khelaïfi risque de ne pas apprécier cette intervention...
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