La réforme de la Ligue des Champions voulue par l'association qui regroupe les plus grands clubs européens (ECA), avec la complicité de l'UEFA, effraye tout le monde.
Prévue pour 2024, celle-ci transformerait la compétition en une ligue quasi-fermée, avec toutes les conséquences négatives que cela pourrait avoir sur les championnats nationaux. Mais les opposants à ce changement majeur ne comptent pas se laisser faire si facilement.
D. Quillot - «nous avons besoin de l'équipe A du PSG, pas de la B»
Ce mardi, l'association des Ligues européennes a convié à Madrid tous les clubs hostiles à la réforme. Le directeur général de la LFP, Didier Quillot, a fait le voyage avec la délégation tricolore. «Ce projet est dangereux pour trois raisons. D'abord, il alourdirait significativement le calendrier. (…) Les clubs engagés auraient des équipes A et B, la première en C1 et l'autre en championnat. Mais nous avons besoin de l'équipe A du PSG, pas de la B», a-t-il déclaré dans L'Équipe.
«Il existe un autre risque, pour les sélections nationales celui-là, car il est prévu de réduire le nombre de semaines pour les sélections. Et enfin, il y a un risque pour la survie des Coupes nationales. (…) En plus de tout ça, la lutte pour le podium que nous avons cette saison n'existerait plus. (…) Ce qui est en jeu, c'est le football des territoires, des derbys. Les Français y sont très attachés», a ensuite rappelé Quillot, assez remonté.
Eyraud et Aulas n'ont pas fait le déplacement
Comme expliqué plus tôt, tous les clubs de Ligue 1 sont à Madrid ce mardi. Sauf un, le Paris Saint-Germain, favorable à la réforme. Quid de Marseille et Lyon ? Les deux Olympiques se trouvent également dans la capitale espagnole, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils sont hostiles au changement, selon L'Équipe. En effet, les deux présidents, Jacques-Henri Eyraud et Jean-Michel Aulas, n'ont pas fait le déplacement.
L'OM est représenté par un membre de son service juridique, et l'OL en a choisi un du service communication. Aulas, tiraillé entre son soutien à l'ECA et sa solidarité avec le football français, préfère «attendre avant de crier au loup», d'après nos confrères. De son côté, «JHE» attend certainement de savoir à quoi va ressembler son club après cette saison catastrophique. En France, il y a donc trois camps : ceux qui sont contre, le PSG qui est pour, et les deux indécis…
Et vous, vous êtes pour ou contre la réforme ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…