A l'occasion du dernier mercato d'été, l'Olympique de Marseille a surpris son monde en investissant 14 millions d'euros pour recruter l'attaquant Dario Benedetto en provenance de Boca Juniors. Un choix étonnant pour le club phocéen en raison de l'âge de l'Argentin (29 ans), de ses récentes blessures, mais aussi de son inexpérience en Europe.
En effet, dans sa carrière, l'avant-centre n'avait encore jamais quitté le continent américain avec des aventures en Argentine, mais aussi au Mexique. Et bien évidemment, Benedetto doit s'adapter à une nouvelle vie en France.
Benedetto reconnait des difficultés
Pour faire ses premiers pas à Marseille, l'international albiceleste a pu compter sur l'aide de Lucas Ocampos. Même parti au FC Séville cet été, l'ancien Phocéen a donné ses conseils au nouveau buteur de l'OM. Et finalement, l'adaptation la plus difficile a été sur le terrain pour Benedetto. «J'ai eu du mal. Les football français et argentin sont totalement différents. En Argentine, il y a des défenseurs durs, mais ce ne sont pas des grands costauds comme en France», a-t-il confié pour le quotidien L'Equipe ce jeudi.
«Ici, la majorité des équipes - pour ne pas dire toutes - ont des joueurs grands et costauds. Évidemment, il m'a fallu un temps d'adaptation pour que je me sente complètement à l'aise et pour appréhender la vitesse du jeu, qui est plus rapide, plus soutenue. Mais maintenant, je me sens très bien», a assuré l'avant-centre olympien.
L'Argentin a eu peur...
Avec deux buts sur les deux derniers matchs de l'OM face à Nice (2-1) et Saint-Etienne (1-0), le Sud-Américain a effectivement bien lancé son aventure sur la Canebière. Et pourtant, Benedetto a eu peur de revivre ses débuts catastrophiques connus avec Boca à Marseille après son penalty totalement raté à Nantes (0-0).
«Quand j'ai manqué ce penalty, je me suis effectivement dit : 'Putain, je revis ce qui s'est passé à Boca'. Mais je savais que s'il se passait la même chose ensuite, tout irait bien. À Boca, lors des trois premières rencontres, je n'avais pas mis un but : je tirais à droite, à gauche, au-dessus... Mais au quatrième match, contre Quilmes, j'avais mis trois buts et c'était parti. À Marseille, ça a été pareil. Je me suis senti mieux au deuxième match, puis j'ai marqué au troisième et de nouveau au quatrième», a-t-il savouré. Et pour le bien de l'OM, l'Argentin va devoir continuer de marquer !
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