Le transfert d'Antoine Griezmann (28 ans) de l'Atletico Madrid vers le FC Barcelone en juillet dernier avait fait grand bruit. Pour des raisons sportives évidemment, mais pas que. Juste après l'officialisation de l'opération, les Colchoneros avaient menacé les Blaugrana d'une action en justice.
S'appuyant sur un mail daté du mois de mars qui détaillait les conditions du futur transfert, l'Atletico accusait le Barça d'avoir trouvé un accord avec Griezmann lorsque sa clause libératoire était encore fixée à 200 millions d'euros, avant qu'elle ne soit automatiquement rabaissée à 120 M€ au 1er juillet. Le club madrilène avait pendant un temps réclamé que Barcelone lui règle donc 200 M€.
Une amende de 300 € ou un huis clos ?
Si la presse catalane affirmait quelques semaines plus tard que l'Atletico avait finalement retiré sa plainte, cela n'a visiblement pas empêché la procédure de suivre son cours. Ce mardi, El Mundo rapporte qu'un juge d'instruction, nommé par la Fédération espagnole de football, préconise de sanctionner le club catalan. Avec quelle sanction ? La première possibilité est une amende de... 300 euros, en s'appuyant sur le code disciplinaire de la fédération espagnole.
Bien conscient du faible montant de cette sanction, le juge instructeur, M. Juantxo Landaberea, suggérerait plutôt d'infliger un huis clos au Camp Nou. En privant le Barça des revenus de sa billetterie pour une rencontre, la perte financière serait ainsi plus importante pour les Blaugrana. Une chose est sûre, la sanction ne devrait pas empêcher les dirigeants barcelonais de dormir...
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