Lors de son arrivée en 2018 au Paris Saint-Germain, Juan Bernat n'avait pas emballé grand monde dans la capitale. Dès ses premiers matchs, le latéral gauche avait été la cible de critiques, notamment suite au penalty concédé contre Liverpool (2-3) en phase de poules de la Ligue des Champions. L'Espagnol était alors jugé trop frêle et pas assez rassurant défensivement. Des doutes qui ont volé en éclats depuis.
Un des meilleurs à son poste selon Ancelotti
Par la suite, Bernat a prouvé qu'il était un joueur sur lequel Thomas Tuchel pouvait compter. Profitant de la méforme de Layvin Kurzawa, gêné par des pépins physiques, l'ancien élément du Bayern Munich a accumulé du temps de jeu avec un statut de titulaire que plus personne ne peut lui contester désormais. Le natif de Cullera est même devenu l'une des valeurs sûres de l'effectif parisien.
«Il est l'un des meilleurs latéraux gauche d'Europe du moment» , glisse Carlo Ancelotti dans les colonnes de L'Equipe. «Il est vraiment très bon avec le ballon, techniquement fantastique. Et sans ballon, il est intelligent dans ses déplacements, son positionnement. C'est par ailleurs une personne admirable, très humble et très pro» , souligne le coach de Naples, qui a été son entraîneur au Bayern Munich.
4 passes décisives en 7 matchs
Discret en dehors des terrains, Bernat l'est beaucoup moins sur le pré. Depuis le début de la saison, il totalise déjà quatre passes décisives toutes compétitions confondues, dont deux contre le Real Madrid (3-0) avec notamment une offrande pour Thomas Meunier en fin de match. «Merci à Juan qui a été très altruiste sur cette action, il aurait pu finir le gardien, je ne peux que le féliciter pour cette magnifique passe décisive» , déclarait le Belge après le match.
Le temps où Bernat rongeait son frein sur le banc ou en tribunes avec le Bayern Munich semble désormais bien loin. «Au Bayern, avec moi, il n'a pas joué beaucoup, c'est vrai, parce qu'il y avait David Alaba» , glisse Ancelotti. A 26 ans, Bernat s'est totalement relancé dans la capitale et peut désormais espérer le faire avec la sélection espagnole (8 sélections) s'il poursuit sur sa lancée. Le sélectionneur de la Roja Robert Moreno ne pourra pas rester insensible aux performances du Parisien.
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