En 137 ans d'existence, Tottenham n'avait jamais connu ça. Pourtant bien parti avec l'ouverture du score d'Heung-min Son, le club anglais a pris une terrible soufflante face au Bayern Munich (2-7), mardi, lors de la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des Champions. Une rencontre au scénario incroyable au cours de laquelle la jeunesse bavaroise a fait forte impression.
Les jeunes cassent la baraque
Et pour cause, ce sont bien les jeunes pousses qui ont fait plier la défense londonienne. D'abord par Joshua Kimmich (24 ans), qui d'une frappe pure, a été le premier à «pourrir» la soirée d'Hugo Lloris. Mais surtout par Serge Gnabry (24 ans), auteur d'un quadruplé retentissant, le premier dans la plus prestigieuse des compétitions européennes depuis Cristiano Ronaldo en décembre 2015 face à Malmö (8-0), avec le Real Madrid.
Sur les quatre réalisations de l'ailier allemand, Corentin Tolisso (25 ans) et Benjamin Pavard (23 ans) ont eu leur part de responsabilité. L'ancien Lyonnais a effectivement livré trois passes décisives pour son partenaire offensif tandis que l'ex-Lillois l'a parfaitement lancé sur sa première réalisation. Sans compter les prestations remarquées de Niklas Süle (24 ans) et Kingsley Coman (23 ans), également à leur avantage dans le nord de Londres.
Des joueurs plus expérimentés au rendez-vous
Une excellente nouvelle pour Niko Kovac, qui tient son match référence après une première saison agitée. Avec les récents départs à la retraite de Phillip Lahm, Xabi Alonso et Arjen Robben, mais aussi celui de Franck Ribéry à la Fiorentina, le Bayern attendait impatiemment de trouver des jeunes joueurs à la hauteur pour reprendre le flambeau. Sur la pelouse de Tottenham, cette passation de pouvoir a très certainement eu lieu.
Une jeune garde, à laquelle il faut rajouter Lucas Hernandez (23 ans) et Leon Goretzka (24 ans), absents hier, bien entourée par un Robert Lewandowski retrouvé, auteur d'un doublé face aux Spurs et de 14 buts en 10 matchs cette saison, mais surtout par le retour sur le devant de la scène de Philippe Coutinho, qui profite de son positionnement dans l'axe pour briller à nouveau. Cela demande confirmation, mais le Bayern est sur le bon chemin.
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