En France, le 12e homme n'a jamais eu autant d'importance qu'à l'Olympique de Marseille. Dans l'enfer du Stade Vélodrome, le public a toujours un rôle à jouer. Et c'est à double tranchant.
Quand l'équipe va bien, les supporters sont à l'unisson avec leurs joueurs, et peuvent les pousser jusqu'aux trois points. Mais quand certains Olympiens ne répondent pas aux attentes, les fans ne pardonnent rien. Jordan Amavi (25 ans) en sait quelque chose.
A. Villas-Boas - «c'est mon seul latéral gauche»
Depuis le début de la saison, le latéral gauche a rarement été épargné par les sifflets en raison de ses errements défensifs ou de son faible apport offensif. Il s'agit presque d'une constante depuis son arrivée à Marseille en 2017, en provenance d'Aston Villa. À l'époque, les supporters s'attendaient à voir débarquer le joueur de Nice, intéressant avec les Aiglons lors de la saison 2014-2015, mais ils n'ont depuis vu que son fantôme.
Pourra-t-il un jour retrouver son niveau ? Oui, selon son entraîneur André Villas-Boas, mais seulement à condition de progresser psychologiquement. «Les sifflets contre Jordan ? On a en parlé le lendemain du match. On a évoqué ce qu'il s'est passé et son état d'esprit... C'est quelque chose qu'il doit surmonter. (…) C'est notre seul latéral gauche pour cette saison et il a tout mon soutien», a déclaré le coach marseillais en conférence de presse.
Sifflets injustifiés selon Rongier
Amavi devrait donc faire abstraction de l'environnement négatif et se concentrer uniquement sur son football. Ce qu'il tente de réaliser, selon certains échos marseillais racontés dans le journal La Provence. «Il s'est montré positif. Il est dans la révolte, pas abattu, ça fait partie du métier. Il va s'accrocher, il n'a pas le choix», a assuré un membre du club phocéen dans les colonnes du quotidien régional ce mardi.
Et en plus de son coach, Amavi pourra également compter sur le soutien de ses coéquipiers. «On a tous été attristés par les sifflets, Jordan ne mérite pas ça du tout. Il se donne toujours à 200%, il a toujours le sourire, jamais un mot plus haut que l'autre. Il n'a rien fait contre l'institution pour mériter ces sifflets. On le soutient», a rappelé le milieu de terrain marseillais Valentin Rongier, ce mercredi. Dans tous les cas, Amavi est le seul latéral gauche de métier à l'OM…
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