Né en 1991, une teinte de cheveux oscillant entre le blond et le roux, une patte droite chirurgicale… Cette description pourrait faire penser à Kevin De Bruyne. Et pourtant, ce n'est pas du génie belge dont il est question ici mais bien de Florent Mollet (27 ans).
Si le milieu offensif français partage de nombreux points communs avec son homologue de Manchester City, leur jeu est, toutes proportions gardées, assez semblable.
Mollet a changé le visage de Montpellier
Et pour cause, le meneur de jeu de Montpellier montre, semaine après semaine, qu'il fait clairement partie des meilleurs joueurs de Ligue 1 à son poste. Face à Monaco (3-1), samedi, l'ancien Messin a livré une nouvelle partition de très haute volée. Auteur de l'ouverture du score de la tête sur une percée d'une vingtaine de mètres après un bon relais avec Gaëtan Laborde, c'est lui qui botte le corner qui mène au but du break de Pedro Mendes. Avant de délivrer un sublime centre au second poteau pour Andy Delort sur la troisième réalisation héraultaise.
Au-delà des statistiques, c'est son influence sur le jeu qui est très intéressante. Dans le 3-5-2 immuable de Michel Der Zakarian, Mollet est le métronome, le détonateur, celui qui donne à ce schéma tactique une allure beaucoup plus offensive. Sa faculté à renverser le jeu, à toujours chercher ses partenaires vers l'avant et à trouver les espaces dans le dos des défenses adverses en font un rouage essentiel du MHSC. D'autant qu'il n'hésite pas à multiplier les efforts sur les phases de repli pour prêter main forte à ses coéquipiers.
Quand Mollet est titulaire, tout va !
Preuve que Mollet est indispensable, son absent en début de saison a énormément fragilisé le MHSC. Les six fois où il a été titularisé, Montpellier a remporté quatre victoires face à Lyon (1-0), Nice (2-1), Nîmes (1-0) et Monaco, accrochant un bon résultat nul à Marseille (1-1) pour une défaite à Nantes (0-1). Un bilan plus que satisfaisant pour le Pailladin, qui va prochainement former un duo des plus alléchants avec Téji Savanier, prêt à reprendre la compétition après plus de 2 mois de d'absence. Ça promet !
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