Le temps d'une soirée, Alphonse Areola a cru pouvoir réaliser un incroyable coup de Trafalgar. Profitant de la sortie de Thibaut Courtois, malade mais surtout catastrophique durant 45 minutes, à la mi-temps du match contre Bruges (2-2), le 1er octobre en Ligue des Champions, le gardien français a livré une seconde période très solide, permettant au Real Madrid de rester dans le coup pour arracher un nul très important dans la course à la qualification pour les 8es de finale. Une prestation de choix qui aurait dû lancer définitivement son aventure au sein de la Maison Blanche.
Et Courtois se réveilla…
Mais comme trop souvent ces derniers mois, Areola n'a pas réussi à garder le contrôle au premier virage. Car le match qui a suivi, quatre jours plus tard, le champion du monde tricolore s'est grillé en concédant un penalty suite à une tentative de dégagement ratée face à Grenade (4-2), en Liga. Depuis, on ne l'a plus revu sur un terrain. Et pour cause, Courtois, pourtant incendié pour ses performances moyennes depuis son arrivée, a repris du poil de la bête.
La preuve en chiffres : après la défaite face à Majorque (0-1), pour son retour à la compétition, le portier belge a repris du poil de la bête en enchaînant cinq rencontres sans encaisser le moindre but. Sa meilleure série à Madrid. «Je ne doute pas de mes qualités. Je suis un des meilleurs gardiens du monde. Et c'est la raison pour laquelle je suis parfois critiqué» , a même osé lâcher le Diable Rouge, la semaine passée, avec toute la modestie qu'on lui connaît.
Le flou le plus total
Et Areola, dans tout ça ? Déjà que la tâche ne s'annonçait pas simple avec un Courtois aux fraises, elle est désormais devenue quasi insurmontable… A priori, le Bleu devrait se contenter de quelques miettes d'ici la fin de la saison avant de retourner à Paris, à l'issue de son prêt sans option d'achat. Une situation problématique en vue de l'Euro 2020, d'autant que Didier Deschamps l'a déjà averti par le passé.
Le Parisien va également devoir regarder au-delà de la saison actuelle. Ne souhaitant pas se contenter d'un rôle de doublure dans son club formateur, Areola sera très certainement contraint à l'exil l'été prochain. Chose qui ne sera pas simple s'il ne se met pas en valeur à Madrid, alors que son salaire annuel de 8 millions d'euros n'incite clairement pas des clubs, même anglais, à se bousculer pour arracher sa signature. Un sacré sac de noeuds pour le dernier rempart de 26 ans…
Areola a-t-il commis une erreur en rejoignant le Real Madrid ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …