Projet flou, empilement de joueurs sous contrat, changements d'entraîneurs... Depuis deux saisons, l'AS Monaco traverse une période tumultueuse. Fin décembre, après une première partie de saison encore ratée, le club de la Principauté a décidé de confier les rênes de l'équipe à Robert Moreno. En interne, il y avait pourtant un possible candidat : Ludovic Giuly.
Giuly veut entraîner Monaco
Entraîneur adjoint de la réserve de Monaco, l'ancien attaquant apprend le métier avec les jeunes aux côtés de David Bechkoura. Avec l'ambition clairement annoncée de devenir un jour le coach de l'ASM. «J'aimerais entraîner Monaco un jour, confie-t-il dans une interview accordée au quotidien Le Parisien. Pourquoi s'en cacher ? Après, je sais que personne ne met aujourd'hui un euro sur ma réussite.»
«Des gens vont se marrer en lisant l'interview. Mais j'ai vécu avec ces rires et ces doutes quand je voulais être pro. On ne voulait pas de moi et je me suis accroché» , poursuit Giuly, assurant qu'il sera «un vrai coach» malgré son image de boute-en-train. D'ailleurs, l'ancien joueur du FC Barcelone affirme être prêt à sauter le pas : «Je vais passer pour un prétentieux mais si, demain, on me donne une équipe, je peux la gérer sans problème.»
L'importance du management humain
Pourquoi une telle confiance ? «Honnêtement, je pensais apprendre beaucoup sur le management. En fait, je bosse surtout l'aspect humain. Ce que j'adore. Pour le reste, j'ai les bases» , assure le natif de Lyon. «A part des phénomènes comme Mourinho, Guardiola ou Klopp qui sont des révolutionnaires du jeu, beaucoup d'équipes évoluent de la même manière. C'est le management humain qui fait la différence. Et tenir un vestiaire, ça, je kiffe !»
Et Giuly, qui a passé ses diplômes en Espagne avec Xavi, Raúl et Xabi Alonso, compte s'appuyer sur une riche expérience pour «tenir» son vestiaire. «Je ne prétends pas inventer le foot mais, psychologiquement, je vais être costaud. Quand tu as vu comment on gère Messi ou Ronaldinho, tu sais faire» , glisse celui qui fait de Didier Deschamps son modèle pour «sa rigueur, sa manière de parler et même de reconnaître ses erreurs.» Une carrière à la Deschamps pour Giuly ? C'est tout le mal qu'on peut lui souhaiter.
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