le 28/02/2020 à 16h38

Juve : l'étau se resserre pour Sarri...

Maurizio Sarri déjà annoncé sur la sellette...
Déjà en difficulté avant le match, l'entraîneur de la Juventus Turin, Maurizio Sarri, a encore été fragilisé par la défaite contre l'Olympique Lyonnais (0-1) mercredi lors du 8e de finale aller de la Ligue des Champions. L'Italien jouera sa tête le 17 mars à l'occasion de la manche retour.

Son passé d'ancien Napolitain, son caractère insoumis, son penchant pour le beau jeu là où le résultat prime : lorsque la Juventus Turin a annoncé la nomination de Maurizio Sarri sur son banc en juin dernier, beaucoup d'observateurs ont jugé ce mariage voué à l'échec. Et leurs prédictions n'ont jamais été aussi proches de se réaliser…

Mercredi, la défaite surprise sur le terrain de l'Olympique Lyonnais (0-1) lors du 8e de finale aller de la Ligue des Champions, et surtout le visage très décevant affiché par la Vieille Dame, ont en effet un peu plus terni le bilan déjà très mitigé de la première saison de l'ère Sarri.

La mayonnaise Sarri ne prend pas…

Loin de survoler la Serie A, contrairement à son habitude, le club piémontais ne compte qu'un point d'avance sur son dauphin, la Lazio Rome, et a déjà perdu à trois reprises (dont deux fois en 2020). Dans le jeu, la patte Sarri ne se fait absolument pas sentir et la Juve donne toujours cette impression d'équipe qui se cherche et s'en remet trop souvent aux exploits individuels de Cristiano Ronaldo, Paulo Dybala ou Gonzalo Higuain. On est loin du beau jeu dont Sarri est censé être l'un des apôtres…

Plus inquiétant encore : beaucoup commencent à se demander si l'ex-coach de Chelsea parvient à faire passer son message. A ce titre, les propos tenus par l'Italien après la défaite au Groupama Stadium n'ont pas rassuré les supporters. «On a sous-estimé cette rencontre, on était trop lents et nous avons manqué d'agressivité. Parfois, ça arrive. Je ne sais pas pourquoi on se déplaçait si lentement avec le ballon. La circulation de balle rapide, c'est un concept que je n'arrive pas à faire comprendre aux joueurs», a admis le technicien.

Un mois de mars décisif ?

Dans ces conditions, pas étonnant que la presse transalpine commence à spéculer sur l'avenir de Sarri, sous contrat jusqu'en juin 2022. Sans surprise, La Gazzetta dello Sport souligne ce vendredi que le président turinois Andrea Agnelli et le directeur sportif Pavel Nedved ne toléreront pas une élimination dès les 8es de finale de C1, expliquant que l'homme de 61 ans jouera très certainement sa tête le 17 mars à l'occasion du match retour face aux Gones.

D'ici-là, la réception de l'Inter Milan dimanche à huis clos dans le choc de la 26e journée de Serie A puis la demi-finale retour de Coupe d'Italie mercredi contre le Milan AC (1-1 à San Siro à l'aller) permettront de déterminer l'ampleur du mal. Mais personne n'est dupe : même en cas de résultats satisfaisants, l'avenir du technicien de la Vieille Dame se posera fatalement en fin de saison…

D'après vous, Sarri peut-il renverser la vapeur et réussir avec la Juve ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...

Par Romain Lantheaume, le 28/02/2020 à 16h38
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