C'est un Olivier Giroud totalement transparent qui s'est confié à Téléfoot cette semaine. Notamment au sujet de son mercato hivernal riche en rebondissements.
Très peu utilisé en première partie de saison, l'attaquant de Chelsea reconnaît qu'il a «tout fait» pour partir. Avec une destination très précise en tête.
Giroud a refusé Lyon
«Le plus intéressant pour moi, c'était l'Inter Milan» , a raconté le Français, qui confirme ainsi l'intérêt d'Antonio Conte, son ancien coach chez les Blues. Leur précédente collaboration a sans doute pesé dans la balance, au détriment des autres clubs intéressés. Giroud a effectivement évoqué les approches de la Lazio Rome et de Tottenham, mais aussi de l'Olympique Lyonnais dont le président Jean-Michel Aulas a lui-même contacté le joueur.
«Tout à fait. J'ai eu le président au téléphone qui m'a fait part de son intérêt, a confié l'international tricolore. Je lui ai simplement dit que j'étais flatté de l'intérêt de Lyon mais que ma priorité se portait sur l'Inter Milan. Si ce n'est que partie remise ? Qui sait ? (il sourit)» De toute façon, Chelsea avait retenu son troisième attaquant. «La condition sine qua non à mon départ était d'avoir un remplaçant, s'est souvenu Giroud. (…) Ce n'était plus une question de savoir où j'allais. La question était de savoir si je pouvais partir. Il n'y avait rien à faire, j'étais bloqué.»
La MLS incompatible avec les Bleus
Dans ce contexte, d'autres seraient partis au clash, mais pas lui. «Je savais que, de toute façon, il ne fallait pas que je commence à faire la grève ou que je foute le souk dans le club et dans le vestiaire. D'abord parce que ce n'est pas moi, et aussi parce que je savais qu'il y avait de grandes chances pour que je reste à Chelsea» , a avoué l'ancien Gunner, reconnaissant envers son manager Frank Lampard qui lui avait promis un temps de jeu supérieur. La blessure de Tammy Abraham y est pour quelque chose, mais ce scénario suffit au bonheur de Giroud qui peut penser à l'Euro 2020 avec sérénité.
En revanche, sa place dans le groupe de Didier Deschamps aurait été menacée s'il avait cédé à la tentation de la Major League. «On en avait parlé en octobre, en voyant que ça ne se passait pas super bien depuis quelques semaines, a confirmé l'avant-centre de 33 ans. Il m'avait déjà mis en garde là, on a parlé brièvement de MLS et ce n'était pas une option pour pouvoir jouer l'Euro.» Quelques mois plus tard, le sélectionneur des Bleus doit être rassuré...
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