L'histoire entre Adil Rami et l'Olympique de Marseille avait pourtant bien débuté. Recruté pour 6 millions d'euros en provenance du FC Séville lors de l'été 2017, le défenseur central s'était immédiatement imposé comme un patron au sein du club phocéen avec un exercice 2017-2018 de qualité.
Malheureusement, après le titre de champion du monde avec l'équipe de France, le Tricolore a eu du mal à enchaîner avec de grandes difficultés sur la saison suivante… Et finalement, Rami a été licencié pour faute grave en août dernier et a rebondi à Fenerbahçe puis Sotchi.
Rami et la défense «autoroute A8»
Invité par le média spécialisé le Phocéen mercredi, le joueur de 34 ans a été piqué sur une remarque concernant les bonnes performances de son successeur Alvaro Gonzalez. Et le natif de Fréjus a décidé de balancer ses vérités. «Il est bien, parce que le bloc il est pas mal. Tu mets ce mec-là avec l'année de merde qu'on fait, et avec notre jeu, ce n'est pas la même, c'est beaucoup plus compliqué. A une période, l'autoroute A8 on l'avait, radars, pas radars, il y a tout qui passait. Pourtant le football c'est super facile. Soit tu es en bloc, soit tu ne l'es pas. Soit tu te bats, soit tout le monde défend, soit…», a commencé Rami.
«A un moment donné, on avait perdu ce délire-là à l'OM, tout le monde voulait briller. Parce qu'à Marseille on veut toujours briller individuellement quand ça perd un peu les pédales. Là t'as un bon coach (André Villas-Boas, ndlr), qui te fait comprendre des choses. Le plus important c'est le bloc défensif. C'est la base, la base du bâtiment. Après tu peux monter dans les fondations», a estimé l'ancien Lillois. Entre les lignes, Rami critique donc le comportement de certains de ses ex-coéquipiers mais aussi l'entraîneur Rudi Garcia.
Un procès tendu à venir…
En tout cas, malgré son attachement pour l'OM, le défenseur ne digère toujours pas les conditions de son départ. Et Rami compte bien régler ses comptes avec l'actuel 2e de Ligue 1 devant la justice. «Le problème avec Marseille, il est unique. Moi j'aime l'OM, mais c'est une personne qui a fait une erreur et c'est le club qui va payer, c'est ça qui est triste. On verra avec le temps. Moi j'ai été propre, j'ai été super sage, je n'ai pas parlé, on verra le jour du procès. Tout sortira. Mais c'est dommage. Pour les connaisseurs et les professionnels, ils savent exactement ce qu'il va se passer», a-t-il assuré. Un procès tendu en perspective pour une fin d'aventure amère…
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