Jeudi, la Ligue de Football Professionnel a pris la décision d'acter la fin de la saison 2019-2020 en raison de l'épidémie du coronavirus et a tranché avec un classement final figé après la 28e journée suivant un quotient.
Depuis, cette décision n'a pas fait l'unanimité avec les plaintes de la part de plusieurs clubs comme Lyon, Lille, Amiens ou encore Toulouse. Et ce lundi, le président du FC Nantes Waldemar Kita a également affiché son mécontentement.
Kita regrette la décision de la LFP
«On a travaillé pendant deux mois, quatre à cinq heures par jour en téléconférence de dix à trente personnes, tous les deux-trois jours, c'est super fatigant et nous, on est perdants. Il faut avoir le courage de le dire, ce n'est pas une bonne décision qui a été prise, elle est très dure pour les clubs et, chez moi, pas un joueur ne voulait pas reprendre, ils ne demandaient que ça», a lancé le Polonais dans les colonnes du quotidien L'Equipe.
De plus, le boss des Canaris ne comprend pas la méthode choisie pour définir le classement. Pour lui, avec l'arrêt définitif de cet exercice, la LFP aurait dû prendre en compte les résultats au terme de la première partie de saison, au soir de la 19e journée. «Je pensais que c'était logique, on avait fait une partie du championnat et pas l'autre, je pense qu'il fallait comme ça ou continuer. Je respecte ce qui a été décidé, mais je ne trouve pas ça très logique», a déploré Kita. Bien évidemment, une telle solution aurait arrangé Nantes, finalement classé 13e mais 6e (et donc européen) à la mi-saison.
Maracineanu a dépassé les bornes !
Lors de cet entretien, le patron nantais a également chargé la ministre des Sports Roxana Maracineanu. Face aux difficultés financières engendrées par l'arrêt de la saison, l'ancienne nageuse a invité les clubs français à être «plus prévoyants à l'avenir». Une sortie qui n'a vraiment pas été appréciée par Kita…
«Donner des leçons, ça va ! Il y a des gens à la tête d'entreprises depuis quarante ans, comme moi, donc excusez-moi, cette leçon, elle est facile. Je ne fais pas de politique, mais qu'on arrête de vouloir nous apprendre comment gérer des sociétés. On peut aussi se demander pourquoi il n'y avait pas assez de masques. Donc chacun son truc, chacun est jugé après. Prévoir, oui, mais on n'avait pas prévu qu'on nous laisse dans la m...», a-t-il lancé. Le message est passé.
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