Il est l'homme qui cristallise toutes les tensions à l'Olympique de Marseille. Trois ans et demi après sa nomination à la présidence, Jacques-Henri Eyraud n'a jamais été aussi mal en point sur la Canebière.
La faute à une succession de mauvais choix qui ont mis le club phocéen dans une situation financière catastrophique. Le transfert de Kevin Strootman (30 ans), à l'été 2018, est d'ailleurs le symbole de cette gestion plus que discutable.
Eyraud a voulu libérer Strootman
Car le milieu néerlandais, ardemment désiré par Rudi Garcia, n'a jamais vraiment répondu aux attentes. En tout cas pas assez pour un joueur rémunéré à hauteur de 600 000 euros par mois. Pour réparer cette erreur de casting, le président marseillais a d'ailleurs tenté un coup de poker qui a fait pschiit. En effet, L'Equipe révèle qu'Eyraud a essayé de pousser le Batave vers la sortie, un an après son arrivée, en le libérant de son contrat, qui expire en juin 2023.
Un souhait qui n'a jamais été exaucé pour de nombreuses raisons. D'une part car Strootman n'avait aucun intérêt à accepter de faire ce cadeau à Eyraud alors qu'il lui restait près de 28 millions d'euros à récupérer pour les quatre années restantes dans son bail. D'autre part car Frank McCourt a rapidement refroidi son bras droit, estimant que l'OM renverrait une image très négative en jetant l'éponge après quelques mois pour un joueur recruté à prix d'or.
Strootman, c'est peine perdue ?
Le média sportif rajoute par ailleurs que le propriétaire américain s'est même montré irrité par cette gestion proche de l'amateurisme de son président. Ce dernier a toutefois l'opportunité de limiter la casse en essayant d'obtenir entre 5 et 10 millions d'euros pour le transfert de l'Oranje, cet été. Un dossier qui s'annonce toujours aussi compliqué puisque Strootman, dont la cote est au plus bas, n'est pas prêt à consentir à un sacrifice financier important au vu du contexte actuel. Un boulet qu'Eyraud va traîner très longtemps...
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