Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.
1. Alvaro Gonzalez – «Pour le moment, on ne sait rien. C'est assez bizarre car on passe de l'énorme joie de se qualifier en Ligue des Champions à voir des licenciements au club. On ne sait pas quelle est la situation actuelle au club. Si ça bouge pour les postes importants, imaginez ce que ça peut être pour nous, les joueurs, qui sommes juste des pions, et on est 25» (Cadena SER, le 19/05/2020)
Même si le président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud, a finalement annoncé vendredi soir la levée de son option d'achat, le défenseur central prêté par Villarreal s'inquiète des soubresauts en coulisses avec le départ du directeur sportif Andoni Zubizarreta qui pourrait être suivi par celui de l'entraîneur André Villas-Boas.
2. Alex Song – «Pendant mon passage à Arsenal, je n'ai même pas pu mettre 100 000 livres de côté, alors que les gens pensaient que j'étais millionnaire. Quand le Barça m'a proposé un contrat, et que j'ai vu combien j'allais toucher, je n'ai pas réfléchi à deux fois. J'ai pensé que ma femme et mes enfants auraient une vie confortable après la fin de ma carrière. J'ai rencontré le directeur sportif, il m'a dit que je ne jouerais pas beaucoup de matchs. Mais je m'en foutais, je savais que je deviendrais millionnaire» (Instagram, le 19/05/2020)
Après avoir dilapidé son argent durant ses années Gunners, le milieu de terrain n'a pas hésité à faire un choix financier en rejoignant la Catalogne. Sportivement en revanche, l'ancien Bastiais quittera le Barça par la petite porte deux ans plus tard…
3. Bixente Lizarazu sur Lothar Matthaüs – «Il me dit que c'est moi qui ai fait la mauvaise passe, et pas lui le mauvais contrôle. Il a commencé à parler fort. Je lui ai répondu, on s'est rapproché. Il m'a mis la main à la gorge et je lui ai mis une patate. (…) Il est vrai que ce jour-là, j'ai eu à la fois le respect de Matthäus et aussi celui de tous me partenaires. Cela a contribué à ce que je prenne ma place au Bayern Munich» (RMC, le 19/05/2020)
Sanctionné d'une simple amende après ce coup de sang en 1999, le Basque aura surtout gagné le respect de tout un vestiaire.
4. Ole Gunnar Solskjaer – «Je préfère avoir un trou dans l'effectif plutôt qu'un 'trouduc'. La personnalité, c'est très important. On se trouve dans un environnement collectif. On veut des joueurs avec un peu d'ego mais ils doivent être capables de s'adapter» (United we stand, le 21/05/2020)
Une manière très directe pour l'entraîneur de Manchester United d'envoyer un message aux futures recrues.
5. Pierre Ferracci, président du Paris FC – «Aulas a fait toutes les couleurs de l'arc-en-ciel depuis le début de la crise. Si l'OL pouvait aller en Ligue des Champions en jouant sur la Lune, il nous proposerait de jouer sur la Lune…» (RMC, le 17/05/2020)
Comme beaucoup de ses collègues, le dirigeant parisien ne cache pas son agacement face aux sorties répétées d'un Jean-Michel Aulas qui veut absolument reprendre la saison…
6. Ludovic Obraniak, sur la situation à Bordeaux – «J'ai cru comprendre que Souleymane Cissé, qui était responsable de la formation, aurait démissionné. Pardonnez-moi ce que je vais dire, mais c'est le fond de ma pensée, j'ai l'impression que le bateau coule et que les rats quittent le navire. Je ne sais pas dans quel état on va retrouver le bateau, mais pourvu qu'il revienne à des amoureux des Girondins de Bordeaux, c'est ça le plus important, parce que le club est en réel danger» (L'Equipe du Soir, le 20/05/2020)
Un président, Frédéric Longuepée, en guerre ouverte avec le groupe des Ultramarines, un actionnaire (Kingstreet) aux méthodes et motivations qui interpellent : ça va mal chez les Girondins…
7. Fabio Capello – «Le plus grand talent que j'ai entraîné est Ronaldo (le Brésilien, ndlr). Mais en même temps, c'est lui qui a créé le plus de problèmes pour moi dans les vestiaires. Il organisait beaucoup de fêtes. Une fois, Ruud Van Nistelrooy m'a dit : 'coach, le vestiaire sent l'alcool'. (...) Ensuite, Ronaldo est allé à Milan (en janvier 2007, ndlr) et nous avons commencé à gagner. Mais si nous parlons de talent, il était le plus grand, sans aucun doute» (Sky Sport, le 20/05/2020)
Double champion du monde et double Ballon d'Or, le Brésilien est peut-être passé à côté d'une carrière plus grande encore si ses blessures et son hygiène de vie ne l'avaient pas plombé.
8. Romelu Lukaku - «Cette victoire (en finale) a été ce dont j'ai toujours rêvé. Vous avez envie de fêter ça avec l'équipe. C'est bien pour un jeune de 19 ans. Je suis heureux pour tout le club, mais un homme m'a beaucoup pris : l'ancien entraîneur (Villas-Boas). Je ne lui pardonnerai jamais. Je n'ai pas touché ce trophée parce que je ne l'ai pas gagné. Si je ne contribue pas à faire quelque chose, ce n'est pas mon trophée» (Het Laatste Nieuws, le 21/05/2020)
Privé de sacre en Ligue des Champions avec Chelsea en 2012 en raison des choix d'André Villas-Boas, qui ne l'avait pas retenu sur la liste pour la C1, l'attaquant belge ne digère toujours pas…
9. Giovane Elber – «Si le Barça doit récupérer Neymar ? Assurément non ! Neymar s'est très mal comporté avec le Barça. Il a voulu partir, mais s'il voulait être le meilleur joueur au monde, il ne pouvait pas rejoindre le PSG. Comment veux-tu devenir le meilleur joueur au monde en jouant au PSG ? Tu dois être dans une équipe qui vise la Ligue des Champions comme le Real Madrid ou le Barça, pas à Paris, pour l'amour de Dieu» (Cadena SER, le 17/05/2020)
Visiblement, l'ancien Lyonnais ne tient pas le PSG en très haute estime…
10. Giorgio Chiellini, sur Luis Suarez qui l'avait mordu à l'épaule durant la Coupe du monde 2014 – «J'admire sa malice. S'il la perdait, il deviendrait un attaquant normal. (…) Il est allé trop loin, mais c'est sa stratégie de contact dans le combat. Si je puis dire, c'est aussi la mienne. Lui et moi sommes semblables. J'aime affronter de tels attaquants. (...) Moi aussi je suis un gros fils de p... sur le terrain et j'en suis fier» (Autobiographie, le 21/05/2020)
Pas rancunier l'Italien !
C'est sur cette déclaration que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !